L’ampoule à incandescence en fin de vie
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L’ampoule à incandescence en fin de vie
L’ampoule à incandescence en fin de vie
Le temps des ampoules à incandescence est désormais compté. Le 26 septembre, le parlement finlandais examinait une résolution visant à leur interdiction pure et simple d’ici 2011. Le lendemain, le ministre britannique de l’environnement annonçait le lancement d’une initiative visant au bannissement de l’ampoule d’ici 2012, cette fois. Londres, pas plus que les autres capitales européennes, ne peut, en effet, interdire ces sources gaspilleuses ; une telle décision entraînerait immédiatement les foudres de Bruxelles, pour infraction aux règles de la libre concurrence. Ce qui n’empêche pourtant pas la Commission, dans son livre vert sur l’efficacité énergétique de 2005 de militer pour la disparition de l’ampoule énergivore.
Et d’ailleurs, les envies sont fortes. Les membres du groupe 1 du Grenelle de l’environnement préconisent d’en finir au plus vite avec cette ampoule. Comme l’ont déjà fait l’Australie et la Californie, au cours du premier semestre. La mesure peut paraître anecdotique à certains. Elle ne l’est pas. En Finlande, selon les calculs d’Helsingin Sanomat, la victoire des lampes à basse consommation permettrait de réduire de 200.000 tonnes les émissions nationales de CO2. Mieux, au Royaume-Uni, a estimé le ministre de l’environnement Hilary Benn, cela éviterait l’émission de 5 millions de tonnes de gaz carbonique. Autant que ce que rejette annuellement une tranche de 1.000 mégawatts (MW) au charbon.
Au total, nous rappelle une étude publiée l’an passé par l’Agence internationale de l’énergie, l’éclairage contribue à l’émission de 1,9 milliard de tonnes de dioxyde de carbone, soit 3,6 fois les émissions françaises. Il y a donc bien lieu de réduire désormais notre équipement en ampoules à incandescence qui, si elles émettent souvent une lumière plus agréable à l’œil, consomment 80 % d’électrons de plus que les fameuses fluo-compactes. Quoi qu’il en soit, les fabricants devraient mettre tout le monde d’accord. Début juin, Philips, Osram et consorts ont décidé d’arrêter la production de l’ampoule à incandescence en 2015.
La Chine, à l’origine de 70 % des ampoules de la planète, a déjà accepté d’abandonner progressivement la production de lampes à incandescence au profit d’ampoules à l’efficacité énergétique accrue. Elle se place, avec l’Australie, en pays leader dans ce domaine. Le programme de la Chine sera formellement annoncé en décembre lors de la rencontre dédiée au climat à Bali, en Indonésie », a-t-elle ajouté. Orienter la production vers des ampoules plus efficaces pourrait supprimer l’émission de 500 millions de tonnes de gaz à effet de serre.
http://www.journaldelenvironnement.net/fr/document/detail.asp?id=8447&idThema=6&idSousThema=33&type=JDE&ctx=259
Le temps des ampoules à incandescence est désormais compté. Le 26 septembre, le parlement finlandais examinait une résolution visant à leur interdiction pure et simple d’ici 2011. Le lendemain, le ministre britannique de l’environnement annonçait le lancement d’une initiative visant au bannissement de l’ampoule d’ici 2012, cette fois. Londres, pas plus que les autres capitales européennes, ne peut, en effet, interdire ces sources gaspilleuses ; une telle décision entraînerait immédiatement les foudres de Bruxelles, pour infraction aux règles de la libre concurrence. Ce qui n’empêche pourtant pas la Commission, dans son livre vert sur l’efficacité énergétique de 2005 de militer pour la disparition de l’ampoule énergivore.
Et d’ailleurs, les envies sont fortes. Les membres du groupe 1 du Grenelle de l’environnement préconisent d’en finir au plus vite avec cette ampoule. Comme l’ont déjà fait l’Australie et la Californie, au cours du premier semestre. La mesure peut paraître anecdotique à certains. Elle ne l’est pas. En Finlande, selon les calculs d’Helsingin Sanomat, la victoire des lampes à basse consommation permettrait de réduire de 200.000 tonnes les émissions nationales de CO2. Mieux, au Royaume-Uni, a estimé le ministre de l’environnement Hilary Benn, cela éviterait l’émission de 5 millions de tonnes de gaz carbonique. Autant que ce que rejette annuellement une tranche de 1.000 mégawatts (MW) au charbon.
Au total, nous rappelle une étude publiée l’an passé par l’Agence internationale de l’énergie, l’éclairage contribue à l’émission de 1,9 milliard de tonnes de dioxyde de carbone, soit 3,6 fois les émissions françaises. Il y a donc bien lieu de réduire désormais notre équipement en ampoules à incandescence qui, si elles émettent souvent une lumière plus agréable à l’œil, consomment 80 % d’électrons de plus que les fameuses fluo-compactes. Quoi qu’il en soit, les fabricants devraient mettre tout le monde d’accord. Début juin, Philips, Osram et consorts ont décidé d’arrêter la production de l’ampoule à incandescence en 2015.
La Chine, à l’origine de 70 % des ampoules de la planète, a déjà accepté d’abandonner progressivement la production de lampes à incandescence au profit d’ampoules à l’efficacité énergétique accrue. Elle se place, avec l’Australie, en pays leader dans ce domaine. Le programme de la Chine sera formellement annoncé en décembre lors de la rencontre dédiée au climat à Bali, en Indonésie », a-t-elle ajouté. Orienter la production vers des ampoules plus efficaces pourrait supprimer l’émission de 500 millions de tonnes de gaz à effet de serre.
http://www.journaldelenvironnement.net/fr/document/detail.asp?id=8447&idThema=6&idSousThema=33&type=JDE&ctx=259
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