Accord à la réunion de Valence sur le réchauffement climatiq
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Accord à la réunion de Valence sur le réchauffement climatiq
Accord à la réunion de Valence sur le réchauffement climatique
Les délégués du Groupe intergouvernemental
d’experts sur l’évolution du climat (Giec) sont parvenus le 17 novembre
à un accord provisoire sur un document propre à influer longtemps sur
les politiques en matière d’environnement. "C’est le rapport le plus
sévère rédigé par le Giec, mais il dit bien qu’il est encore temps
d’agir", a commenté Bill Hare, un climatologue australien, qui a
participé à la rédaction du texte.
Le rapport de synthèse du Giec, qui résume
les dernières données scientifiques sur les causes et les effets du
réchauffement climatique, servira de base aux travaux de la conférence
internationale des ministres de l’Environnement qui se tiendra en
décembre à Bali, en Indonésie.
La réunion de Bali doit fixer un calendrier
de deux ans pour trouver un successeur au protocole de Kyoto, qui
arrive à échéance en 2012. Mais un accord final sur le rapport de
synthèse dépend de l’approbation d’un rapport scientifique beaucoup
plus long qui est toujours à l’étude.
Le projet de résumé impute la hausse des
températures aux activités humaines. Il préconise une forte réduction
des émissions de gaz à effet de serre (GES), dues principalement à
l’utilisation de combustibles fossiles, afin de prévenir de nouvelles
canicules, la fonte des glaciers et l’élévation du niveau de la mer.
"Ce rapport envoie un signal très fort à Bali", a déclaré Hans Verolme,
directeur du programme des changements climatiques du WWF (Fonds
mondial pour la nature). "Maintenant, la balle est dans le camp des
responsables politiques."
"Après cela, aucun dirigeant politique ne
pourra arguer qu’il ne sait pas ce qui se passe", a dit Verolme lors
d’un point de presse à Valence. "Cette réunion marque une étape qui
influencera les responsables politiques pendant des décennies. "La
réunion du Giec, qui rassemble des experts et des responsables de 130
pays sous l’égide de l’Onu, s’emploie depuis le début de la semaine à
résumer trois rapports remis cette année par des groupes de travail sur
le réchauffement.
Le résumé définitif sera présenté par le
secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, au dernier jour de la réunion
de Valence. Il doit compter une vingtaine de pages à partir des
précédents rapports qui en totalisent plus de 3.000. "Je crois que le
rapport est plus robuste que ce que beaucoup craignaient", a dit un
délégué en notant qu’il mettait en évidence cinq motifs d’inquiétude
majeurs comme les menaces pesant sur les écosystèmes, les extinctions
d’espèces ou les phénomènes météorologiques extrêmes.
Le Giec a été récompensé cette année par le
prix Nobel de la paix avec l’ancien vice-président démocrate américain
Al Gore. Le protocole de Kyoto contraint 36 pays industrialisés à
réduire leurs émissions d’au moins 5 % par rapport à leur niveau en
1990 d’ici 2008-12. Le nouveau protocole aurait pour ambition
d’intégrer les pays aujourd’hui absents de Kyoto, au premier rang
desquels la Chine et les Etats-Unis, les deux principaux émetteurs de
gaz à effet de serre.
L’ébauche du rapport de synthèse du Giec
souligne qu’il n’est pas trop tard pour ralentir le phénomène du
réchauffement climatique et que les objectifs les plus ambitieux de
réduction des émissions de GES coûteront moins de 0,12 % du Produit
mondial brut chaque année d’ici à 2030. Certains experts jugent que les
projections du Giec sur les émissions de CO2 ou sur l’élévation du
niveau de la mer sont trop optimistes, alors que la fonte de la
banquise a dépassé toutes les prévisions.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33260304@7-37,0.html
Les délégués du Groupe intergouvernemental
d’experts sur l’évolution du climat (Giec) sont parvenus le 17 novembre
à un accord provisoire sur un document propre à influer longtemps sur
les politiques en matière d’environnement. "C’est le rapport le plus
sévère rédigé par le Giec, mais il dit bien qu’il est encore temps
d’agir", a commenté Bill Hare, un climatologue australien, qui a
participé à la rédaction du texte.
Le rapport de synthèse du Giec, qui résume
les dernières données scientifiques sur les causes et les effets du
réchauffement climatique, servira de base aux travaux de la conférence
internationale des ministres de l’Environnement qui se tiendra en
décembre à Bali, en Indonésie.
La réunion de Bali doit fixer un calendrier
de deux ans pour trouver un successeur au protocole de Kyoto, qui
arrive à échéance en 2012. Mais un accord final sur le rapport de
synthèse dépend de l’approbation d’un rapport scientifique beaucoup
plus long qui est toujours à l’étude.
Le projet de résumé impute la hausse des
températures aux activités humaines. Il préconise une forte réduction
des émissions de gaz à effet de serre (GES), dues principalement à
l’utilisation de combustibles fossiles, afin de prévenir de nouvelles
canicules, la fonte des glaciers et l’élévation du niveau de la mer.
"Ce rapport envoie un signal très fort à Bali", a déclaré Hans Verolme,
directeur du programme des changements climatiques du WWF (Fonds
mondial pour la nature). "Maintenant, la balle est dans le camp des
responsables politiques."
"Après cela, aucun dirigeant politique ne
pourra arguer qu’il ne sait pas ce qui se passe", a dit Verolme lors
d’un point de presse à Valence. "Cette réunion marque une étape qui
influencera les responsables politiques pendant des décennies. "La
réunion du Giec, qui rassemble des experts et des responsables de 130
pays sous l’égide de l’Onu, s’emploie depuis le début de la semaine à
résumer trois rapports remis cette année par des groupes de travail sur
le réchauffement.
Le résumé définitif sera présenté par le
secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, au dernier jour de la réunion
de Valence. Il doit compter une vingtaine de pages à partir des
précédents rapports qui en totalisent plus de 3.000. "Je crois que le
rapport est plus robuste que ce que beaucoup craignaient", a dit un
délégué en notant qu’il mettait en évidence cinq motifs d’inquiétude
majeurs comme les menaces pesant sur les écosystèmes, les extinctions
d’espèces ou les phénomènes météorologiques extrêmes.
Le Giec a été récompensé cette année par le
prix Nobel de la paix avec l’ancien vice-président démocrate américain
Al Gore. Le protocole de Kyoto contraint 36 pays industrialisés à
réduire leurs émissions d’au moins 5 % par rapport à leur niveau en
1990 d’ici 2008-12. Le nouveau protocole aurait pour ambition
d’intégrer les pays aujourd’hui absents de Kyoto, au premier rang
desquels la Chine et les Etats-Unis, les deux principaux émetteurs de
gaz à effet de serre.
L’ébauche du rapport de synthèse du Giec
souligne qu’il n’est pas trop tard pour ralentir le phénomène du
réchauffement climatique et que les objectifs les plus ambitieux de
réduction des émissions de GES coûteront moins de 0,12 % du Produit
mondial brut chaque année d’ici à 2030. Certains experts jugent que les
projections du Giec sur les émissions de CO2 ou sur l’élévation du
niveau de la mer sont trop optimistes, alors que la fonte de la
banquise a dépassé toutes les prévisions.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33260304@7-37,0.html
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