Accélération de l’augmentation du CO2 atmosphérique
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Accélération de l’augmentation du CO2 atmosphérique
Accélération de l’augmentation du CO2 atmosphérique
Une récente étude, menée par une équipe
internationale à laquelle a participé le Laboratoire des sciences du
climat et de l’environnement (CEA-CNRS-UVSQ), permet d’établir que
l’accélération de l’augmentation du CO2 atmosphérique constatée depuis
2000 est causée par trois facteurs principaux : une croissance
économique soutenue et plus intensive en émissions de CO2 ainsi qu’un
affaiblissement de la capacité d’absorption du CO2 par les puits de
carbone naturels.
L’étude montre une récente accélération de
l’augmentation de la teneur en CO2 de l’atmosphère. Celle-ci est
principalement causée par une augmentation des émissions de gaz
carbonique. Cet accroissement des rejets est lié à une croissance
économique rapide et à l’augmentation de la quantité de carbone fossile
nécessaire à la croissance.
De plus, l’étude montre que la récente
accélération du CO2 atmosphérique observée entre 2000 et 2006 a
également pour cause une réduction de l’efficacité des puits naturels
de carbone, qui absorbent une partie du gaz carbonique émis dans
l’atmosphère. Leur capacité d’absorption a en effet décru au cours des
50 dernières années d’environ 10%. « La réduction d’efficacité des
puits naturels de carbone contribue à l’augmentation rapide du CO2
atmosphérique observée récemment » indique Philippe Ciais, du
Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, l’un des
auteurs de l’étude.
« Cette réduction d’efficacité des puits de
carbone dans l’océan et la végétation, est causée notamment par des
changements de circulation dans l’océan Austral et, peut-être, par des
sécheresses dans l’hémisphère nord. Elle est responsable de près de 20%
de l’accélération récente de la teneur atmosphérique en CO2 ».
SG
Une récente étude, menée par une équipe
internationale à laquelle a participé le Laboratoire des sciences du
climat et de l’environnement (CEA-CNRS-UVSQ), permet d’établir que
l’accélération de l’augmentation du CO2 atmosphérique constatée depuis
2000 est causée par trois facteurs principaux : une croissance
économique soutenue et plus intensive en émissions de CO2 ainsi qu’un
affaiblissement de la capacité d’absorption du CO2 par les puits de
carbone naturels.
L’étude montre une récente accélération de
l’augmentation de la teneur en CO2 de l’atmosphère. Celle-ci est
principalement causée par une augmentation des émissions de gaz
carbonique. Cet accroissement des rejets est lié à une croissance
économique rapide et à l’augmentation de la quantité de carbone fossile
nécessaire à la croissance.
De plus, l’étude montre que la récente
accélération du CO2 atmosphérique observée entre 2000 et 2006 a
également pour cause une réduction de l’efficacité des puits naturels
de carbone, qui absorbent une partie du gaz carbonique émis dans
l’atmosphère. Leur capacité d’absorption a en effet décru au cours des
50 dernières années d’environ 10%. « La réduction d’efficacité des
puits naturels de carbone contribue à l’augmentation rapide du CO2
atmosphérique observée récemment » indique Philippe Ciais, du
Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, l’un des
auteurs de l’étude.
« Cette réduction d’efficacité des puits de
carbone dans l’océan et la végétation, est causée notamment par des
changements de circulation dans l’océan Austral et, peut-être, par des
sécheresses dans l’hémisphère nord. Elle est responsable de près de 20%
de l’accélération récente de la teneur atmosphérique en CO2 ».
SG
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