L’osmose au service d’une nouvelle énergie
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L’osmose au service d’une nouvelle énergie
L’osmose au service d’une nouvelle énergie
Dans la famille des énergies renouvelables,
je demande : l’énergie osmotique ! La Norvège sort une nouvelle carte
de son jeu en lançant la construction à Hurum, dans le sud-est du pays,
du premier prototype au monde de centrale fonctionnant sur ce principe.
L’installation, implantée sur le site d’une usine papetière, devrait
être opérationnelle d’ici fin 2008, a annoncé récemment la société
Statkraft, responsable du projet.
L’osmose est un phénomène naturel qui veut
que lorsque deux solutions de concentrations différentes sont séparées
par une membrane, l’eau passe du milieu le moins concentré vers le
milieu le plus chargé en éléments dissous. Dans le prototype norvégien,
de l’eau douce va enrichir un compartiment contenant de l’eau de mer.
L’augmentation de pression qui en résulte permet d’actionner des
turbines génératrices d’électricité.
L’installation est certes modeste, la
puissance électrique fournie devrait être de 2 à 4 kW, mais représente
néanmoins une étape importante pour le développement futur du procédé.
Ce type d’énergie marine semble simple, propre et renouvelable : sa
source principale est l’eau de mer. Pourra-t-il révolutionner le monde
des énergies alternatives ? Il est trop tôt pour le dire, car les
obstacles technologiques sont nombreux.
« Parmi ceux-ci et non des moindres, la taille des membranes nécessaires » souligne Gérard Pourcelly, scientifique au CNRS et directeur de l’Institut européen des membranes. « Le
futur prototype permettra de récupérer au mieux 4 watts par m2. Pour
alimenter un appartement consommant 10 kilowatts, il faudra donc
utiliser 2.500 m2 de membranes qui, même si elles sont spiralées,
représentent une surface équivalente au tiers d’un terrain de
football... »
Pour autant, le scientifique pense que cette technologie a de l’avenir. « A
l’échéance de cinq ans, on peut envisager la généralisation de ce type
de projet mais à une échelle de l’ordre de quelques centaines de
kilowatts, au maximum un mégawatt. » La société Stakfrat quant à
elle, estime que 10 % de la production énergétique de la Norvège
pourrait être assurée par cette nouvelle source d’énergie renouvelable.
NO
Dans la famille des énergies renouvelables,
je demande : l’énergie osmotique ! La Norvège sort une nouvelle carte
de son jeu en lançant la construction à Hurum, dans le sud-est du pays,
du premier prototype au monde de centrale fonctionnant sur ce principe.
L’installation, implantée sur le site d’une usine papetière, devrait
être opérationnelle d’ici fin 2008, a annoncé récemment la société
Statkraft, responsable du projet.
L’osmose est un phénomène naturel qui veut
que lorsque deux solutions de concentrations différentes sont séparées
par une membrane, l’eau passe du milieu le moins concentré vers le
milieu le plus chargé en éléments dissous. Dans le prototype norvégien,
de l’eau douce va enrichir un compartiment contenant de l’eau de mer.
L’augmentation de pression qui en résulte permet d’actionner des
turbines génératrices d’électricité.
L’installation est certes modeste, la
puissance électrique fournie devrait être de 2 à 4 kW, mais représente
néanmoins une étape importante pour le développement futur du procédé.
Ce type d’énergie marine semble simple, propre et renouvelable : sa
source principale est l’eau de mer. Pourra-t-il révolutionner le monde
des énergies alternatives ? Il est trop tôt pour le dire, car les
obstacles technologiques sont nombreux.
« Parmi ceux-ci et non des moindres, la taille des membranes nécessaires » souligne Gérard Pourcelly, scientifique au CNRS et directeur de l’Institut européen des membranes. « Le
futur prototype permettra de récupérer au mieux 4 watts par m2. Pour
alimenter un appartement consommant 10 kilowatts, il faudra donc
utiliser 2.500 m2 de membranes qui, même si elles sont spiralées,
représentent une surface équivalente au tiers d’un terrain de
football... »
Pour autant, le scientifique pense que cette technologie a de l’avenir. « A
l’échéance de cinq ans, on peut envisager la généralisation de ce type
de projet mais à une échelle de l’ordre de quelques centaines de
kilowatts, au maximum un mégawatt. » La société Stakfrat quant à
elle, estime que 10 % de la production énergétique de la Norvège
pourrait être assurée par cette nouvelle source d’énergie renouvelable.
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