L’Allemagne se donne les moyens de son objectif de réduction
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L’Allemagne se donne les moyens de son objectif de réduction
L’Allemagne se donne les moyens de son objectif de réduction de CO2
Le gouvernement allemand a approuvé une
ambitieuse série de mesures pour réduire ses émissions de gaz à effet
de serre, se donnant ainsi les moyens de son objectif qui vise à
réduire ces émissions de 40 % en 2020, par rapport à 1990. Ce
programme, comprenant 14 projets de lois et décrets, prévoit de
débloquer 500 millions d’euros par an dès 2009 pour favoriser le
recours aux énergies renouvelables pour la production de chaleur dans
les bâtiments anciens.
"L’Allemagne a l’ambition de montrer qu’un
pays développé peut concilier croissance et protection du climat," a
lancé le ministre de l’Environnnement Sigmar Gabriel, lors d’une
conférence de presse commune avec son homologue chargé de l’Economie,
Michael Glos."C’est à l’échelle mondiale le seul programme qui prévoit
de mettre en pratique de manière si concrète les objectifs fixés. Nous
espérons que d’autres suivront", a-t-il ajouté, alors que s’est ouvert
lundi à Bali une conférence internationale décisive sur le climat.
"L’idée est de trouver un équilibre entre exiger et encourager par des
aides financières", a résumé M. Glos, pour qui rien ne sert d’imposer
des mesures dont on ne peut contrôler l’application.
C’est le cas dans le bâtiment, où
l’utilisation d’énergies renouvelables pour le chauffage et l’eau
chaude sera subventionnée. Dans l’ancien, le gouvernement veut porter
l’aide publique de 150 à 350 millions d’euros en 2008, avant de passer
à 500 millions d’euros par an dès 2009. Dans le neuf, 14 % de l’énergie
thermique devra être renouvelable. Une révision de la loi sur les
énergies renouvelables doit permettre de viser d’ici à 2020 une part de
25 % à 30 % de ces dernières dans la production d’électricité, au lieu
de l’objectif de 12% prévu jusqu’à présent.
Le gouvernement veut aussi doubler
l’utilisation du système de chaleur et d’énergie combinées (CEC), à la
forte efficacité énergétique. Sa part dans la production d’électricité
doit passer de 12 % à 25 %.
Les centrales à charbon seront aussi
contraintes de faire des efforts pour réduire leurs émissions de CO2 de
15 millions de tonnes d’ici à 2020. Le gouvernement veut aussi
favoriser les économies d’électricité par la mise en place de critères
de fabrication plus sévères pour les appareils et installations
électriques. Dans le transport, la taxe sur les véhicules doit être
fonction du taux de carbone émis et le niveau de pollution des voitures
doit être mieux signalé au consommateur. Le développement des
biocarburants sera en outre favorisé et le transport aérien intégré
dans le commerce de CO2.
La chancelière allemande Angela Merkel a fait
de la protection du climat son cheval de bataille, portant son pays à
la tête de ce combat, avec une ambition inégalée de réduction de CO2 :
-40 % d’ici à 2020 par rapport à 1990, contre -20 % à -30 % pour
l’Union européenne.
Romandie
Le gouvernement allemand a approuvé une
ambitieuse série de mesures pour réduire ses émissions de gaz à effet
de serre, se donnant ainsi les moyens de son objectif qui vise à
réduire ces émissions de 40 % en 2020, par rapport à 1990. Ce
programme, comprenant 14 projets de lois et décrets, prévoit de
débloquer 500 millions d’euros par an dès 2009 pour favoriser le
recours aux énergies renouvelables pour la production de chaleur dans
les bâtiments anciens.
"L’Allemagne a l’ambition de montrer qu’un
pays développé peut concilier croissance et protection du climat," a
lancé le ministre de l’Environnnement Sigmar Gabriel, lors d’une
conférence de presse commune avec son homologue chargé de l’Economie,
Michael Glos."C’est à l’échelle mondiale le seul programme qui prévoit
de mettre en pratique de manière si concrète les objectifs fixés. Nous
espérons que d’autres suivront", a-t-il ajouté, alors que s’est ouvert
lundi à Bali une conférence internationale décisive sur le climat.
"L’idée est de trouver un équilibre entre exiger et encourager par des
aides financières", a résumé M. Glos, pour qui rien ne sert d’imposer
des mesures dont on ne peut contrôler l’application.
C’est le cas dans le bâtiment, où
l’utilisation d’énergies renouvelables pour le chauffage et l’eau
chaude sera subventionnée. Dans l’ancien, le gouvernement veut porter
l’aide publique de 150 à 350 millions d’euros en 2008, avant de passer
à 500 millions d’euros par an dès 2009. Dans le neuf, 14 % de l’énergie
thermique devra être renouvelable. Une révision de la loi sur les
énergies renouvelables doit permettre de viser d’ici à 2020 une part de
25 % à 30 % de ces dernières dans la production d’électricité, au lieu
de l’objectif de 12% prévu jusqu’à présent.
Le gouvernement veut aussi doubler
l’utilisation du système de chaleur et d’énergie combinées (CEC), à la
forte efficacité énergétique. Sa part dans la production d’électricité
doit passer de 12 % à 25 %.
Les centrales à charbon seront aussi
contraintes de faire des efforts pour réduire leurs émissions de CO2 de
15 millions de tonnes d’ici à 2020. Le gouvernement veut aussi
favoriser les économies d’électricité par la mise en place de critères
de fabrication plus sévères pour les appareils et installations
électriques. Dans le transport, la taxe sur les véhicules doit être
fonction du taux de carbone émis et le niveau de pollution des voitures
doit être mieux signalé au consommateur. Le développement des
biocarburants sera en outre favorisé et le transport aérien intégré
dans le commerce de CO2.
La chancelière allemande Angela Merkel a fait
de la protection du climat son cheval de bataille, portant son pays à
la tête de ce combat, avec une ambition inégalée de réduction de CO2 :
-40 % d’ici à 2020 par rapport à 1990, contre -20 % à -30 % pour
l’Union européenne.
Romandie
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