Les pays pauvres constituent aussi une grave menace pour le climat
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Les pays pauvres constituent aussi une grave menace pour le climat
Les pays pauvres constituent aussi une grave menace pour le climat
Même si les pays riches éliminaient leurs
émissions de carbone maintenant, les pays en voie de développement
représenteraient quand même une menace susceptible d’engendrer de
graves perturbations climatiques en moins d’une génération. Ce constat
dérangeant résulte d’une étude du Center for Global Development,
réalisée par David Wheeler et Kevin Ummel. Celle-ci montre que les
émissions cumulées de carbone des pays du sud sont, à elles seules,
devenues suffisamment importantes pour perturber de manière grave et
irréversible le climat de la planète. La recherche, basée sur des
données récemment dévoilées concernant les émissions entre 1850 et
2005, va à l’encontre de l’idée que les pays pauvres peuvent attendre
avant de s’inquiéter du réchauffement climatique, le temps de bâtir
leur économie, et laisser aux pays bien nantis, qui sont à l’origine de
la plus grande part des émissions de dioxyde de carbone, le soin de
résoudre le problème.
Ces résultats indiquent que la survie de
chaque région dépend maintenant des autres, selon David Wheeler,
l’auteur de l’étude, qui est rendue publique alors que se déroulait une
importante conférence des Nations unies sur les changements climatiques
à Bali, en Indonésie. Cette étude viendrait étayer le point de vue
selon lequel les pays pauvres doivent d’ores et déjà faire leur part
pour éviter un désastre environnemental. Les émissions de carbone
accumulées dans ces régions du monde atteignent déjà un niveau
suffisant pour compromettre la stabilité du climat — quoi que fassent
les pays riches, soutient M. Wheeler, un économiste spécialiste du
développement. En fait, les émissions des pays pauvres excéderont
probablement celles des pays riches peu après 2025, selon l’étude. Si
les émissions mondiales de dioxyde de carbone continuent sans entrave,
la hausse des températures et des niveaux des océans, la violence
accrue des tempêtes, la réduction de la productivité agricole et des
réserves d’eau douce compromettront le développement des pays pauvres
avant même qu’ils n’accèdent aux niveaux d’émissions des pays
industrialisés, conclut l’étude de David Wheeler.
cgdev
Même si les pays riches éliminaient leurs
émissions de carbone maintenant, les pays en voie de développement
représenteraient quand même une menace susceptible d’engendrer de
graves perturbations climatiques en moins d’une génération. Ce constat
dérangeant résulte d’une étude du Center for Global Development,
réalisée par David Wheeler et Kevin Ummel. Celle-ci montre que les
émissions cumulées de carbone des pays du sud sont, à elles seules,
devenues suffisamment importantes pour perturber de manière grave et
irréversible le climat de la planète. La recherche, basée sur des
données récemment dévoilées concernant les émissions entre 1850 et
2005, va à l’encontre de l’idée que les pays pauvres peuvent attendre
avant de s’inquiéter du réchauffement climatique, le temps de bâtir
leur économie, et laisser aux pays bien nantis, qui sont à l’origine de
la plus grande part des émissions de dioxyde de carbone, le soin de
résoudre le problème.
Ces résultats indiquent que la survie de
chaque région dépend maintenant des autres, selon David Wheeler,
l’auteur de l’étude, qui est rendue publique alors que se déroulait une
importante conférence des Nations unies sur les changements climatiques
à Bali, en Indonésie. Cette étude viendrait étayer le point de vue
selon lequel les pays pauvres doivent d’ores et déjà faire leur part
pour éviter un désastre environnemental. Les émissions de carbone
accumulées dans ces régions du monde atteignent déjà un niveau
suffisant pour compromettre la stabilité du climat — quoi que fassent
les pays riches, soutient M. Wheeler, un économiste spécialiste du
développement. En fait, les émissions des pays pauvres excéderont
probablement celles des pays riches peu après 2025, selon l’étude. Si
les émissions mondiales de dioxyde de carbone continuent sans entrave,
la hausse des températures et des niveaux des océans, la violence
accrue des tempêtes, la réduction de la productivité agricole et des
réserves d’eau douce compromettront le développement des pays pauvres
avant même qu’ils n’accèdent aux niveaux d’émissions des pays
industrialisés, conclut l’étude de David Wheeler.
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