A Milan, un péage urbain pour combattre la pollution
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A Milan, un péage urbain pour combattre la pollution
A Milan, un péage urbain pour combattre la pollution
Depuis le 2 janvier, seuls les véhicules les
moins polluants ont encore accès gratuitement au centre de Milan. Les
autres doivent s’acquitter d’une redevance. Cette mesure s’appuie sur
les dernières normes européennes en matière de pollution : ceux qui les
respectent continueront d’entrer librement, les autres devront
s’acquitter - du lundi au vendredi de 7 h 30 à 19 h 30 - d’un ticket
basé sur la pollution dégagée par leur véhicule.
Les véhicules ont été divisés en cinq
catégories. Les deux premières, basées sur les normes Euro 3 et Euro 4
pour l’essence (correspondant aux véhicules mis en service après 2000
et après 2005), sont exonérées de péage. C’est le cas également des
deux-roues, des transports en commun, des services publics, des
transports de personnes handicapées ainsi que des véhicules électriques
ou fonctionnant au GPL. Les trois autres classes, c’est-à-dire les
automobiles immatriculées avant l’instauration de la norme Euro 3,
ainsi que les poids lourds, devront payer.
Le tarif journalier varie de 2 à 10 euros,
l’abonnement annuel de 50 à 250 euros. Les tickets sont disponibles
dans les kiosques, les bureaux de tabac, les points d’information des
transports publics ainsi que sur Internet. Des caméras de surveillance
ont été placées aux 43 points d’accès au centre-ville. Les amendes
pourront aller de 74 à 285 euros.
C’est la première tentative de ce genre en
Italie. Officiellement, elle démarre pour une phase expérimentale d’un
an. Le but déclaré du projet, cher à l’actuel maire de centre droit,
Letizia Moratti, est de "décourager l’usage des voitures et d’encourager les transports en commun", afin de "réduire le niveau de pollution d’au moins 10 % et certaines maladies pulmonaires de 30 %".
L’objectif est qu’à terme, les Milanais
laissent leurs voitures à l’extérieur de l’enceinte historique pour
gagner le centre-ville à pied, en métro ou en bus. Mais beaucoup de
questions pratiques restent encore sans réponse. Les transports en
commun pourront-ils répondre à la demande, alors qu’aux yeux de la
majorité des usagers, ils ne brillent guère par leur efficacité et la
régularité du service ?
LM
Depuis le 2 janvier, seuls les véhicules les
moins polluants ont encore accès gratuitement au centre de Milan. Les
autres doivent s’acquitter d’une redevance. Cette mesure s’appuie sur
les dernières normes européennes en matière de pollution : ceux qui les
respectent continueront d’entrer librement, les autres devront
s’acquitter - du lundi au vendredi de 7 h 30 à 19 h 30 - d’un ticket
basé sur la pollution dégagée par leur véhicule.
Les véhicules ont été divisés en cinq
catégories. Les deux premières, basées sur les normes Euro 3 et Euro 4
pour l’essence (correspondant aux véhicules mis en service après 2000
et après 2005), sont exonérées de péage. C’est le cas également des
deux-roues, des transports en commun, des services publics, des
transports de personnes handicapées ainsi que des véhicules électriques
ou fonctionnant au GPL. Les trois autres classes, c’est-à-dire les
automobiles immatriculées avant l’instauration de la norme Euro 3,
ainsi que les poids lourds, devront payer.
Le tarif journalier varie de 2 à 10 euros,
l’abonnement annuel de 50 à 250 euros. Les tickets sont disponibles
dans les kiosques, les bureaux de tabac, les points d’information des
transports publics ainsi que sur Internet. Des caméras de surveillance
ont été placées aux 43 points d’accès au centre-ville. Les amendes
pourront aller de 74 à 285 euros.
C’est la première tentative de ce genre en
Italie. Officiellement, elle démarre pour une phase expérimentale d’un
an. Le but déclaré du projet, cher à l’actuel maire de centre droit,
Letizia Moratti, est de "décourager l’usage des voitures et d’encourager les transports en commun", afin de "réduire le niveau de pollution d’au moins 10 % et certaines maladies pulmonaires de 30 %".
L’objectif est qu’à terme, les Milanais
laissent leurs voitures à l’extérieur de l’enceinte historique pour
gagner le centre-ville à pied, en métro ou en bus. Mais beaucoup de
questions pratiques restent encore sans réponse. Les transports en
commun pourront-ils répondre à la demande, alors qu’aux yeux de la
majorité des usagers, ils ne brillent guère par leur efficacité et la
régularité du service ?
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