Le marché des éoliennes pour particuliers décolle
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Le marché des éoliennes pour particuliers décolle
Le marché des éoliennes pour particuliers décolle
Le Grenelle de l’environnement est un signe :
l’Etat, mais aussi les français sont de plus sensibles aux questions
environnementales. Certains commencent donc à s’équiper en panneaux
solaires, à acheter des voitures électriques et installent même des
éoliennes dans leurs jardins. Bien que cette tendance reste, pour
l’heure, très marginale, il y a assurément une évolution dans les
mentalités. France Eoliennes, leader sur le marché des « petites
éoliennes », avec 150 clients en France dont une quinzaine en
Aquitaine, y croit beaucoup. La société vient de décider d’augmenter
son capital de deux millions d’euros pour développer son activité.
Les préjugés ont la vie dure. « Une éolienne,
ça fait du bruit, elle se casse, elle tue les oiseaux. Tous les jours,
j’entends ce genre de remarques » souligne Igor Ochmiansky, délégué en
Aquitaine de la société, France Eoliennes, dont le siège est à Orléans.
« Toutes ces critiques sont fausses. Nos éoliennes ne font pas plus de
bruit qu’une conversation, c’est-à-dire 30 décibels maximum. A une
dizaine de mètres, vous n’entendez rien. » précise t-il. Depuis deux
ans, France Eoliennes commercialise de petites éoliennes, d’une
puissance de deux à cinq kilos watts, à destination des particuliers,
mais aussi, récemment, des PME et de quelques collectivités (comme
Maxeville dans la banlieue de Nancy). L’intérêt est écologique, mais
aussi économique. Selon Nicolas Lemeunier, responsable marketing de
France Eoliennes, les études estiment qu’un foyer consomme en moyenne 5
000 kilowatts d’électricité par an, en France.
Or, une éolienne d’une puissance de deux
kilowatts produit environ 3 500 kilowatts heures par an. L’énergie peut
être stockée dans des batteries, ou revendue au réseau (au prix de 3,5
centimes d’euros le kilowatt heure). L’investissement est important, 15
000 euros (installation comprise), mais ces appareils bénéficient d’un
crédit d’impôt, qui permet d’alléger la facture de -50%. La durée de
vie des éoliennes est estimée à 25 ans. Elles sont fabriquées en Chine,
où elles font fureur visiblement. Selon, Igor Ochmiansky, « il y en a
partout » !
François de Conti, viticulteur à Bergerac et
éleveur de poulets, est ravi aujourd’hui de son éolienne (de 2,5
kilowatts heure). « Je n’ai plus besoin désormais de groupes
électrogènes pour éclairer mes 8 800 poulets. En plus de cela, je suis
désormais en sécurité. Je ne risque plus de me retrouver trois semaines
sans électricité, comme pendant la tempête de 1999, ce qui fut
dramatique pour mes poussins ».
Selon lui, l’achat de son éolienne sera
rentabilisé en seulement 7 ans. Côté administratif, il n’y a aucune
inquiétude à avoir. Si le mât de l’éolienne ne dépasse pas les 11
mètres, aucun permis de construire n’est nécessaire. Toutefois, les
éoliennes ne peuvent être implantées n’importe où, même si aujourd’hui
elles se déclenchent dès que le vent atteint une vitesse de 10 km/h.
Certaines conditions doivent être réunies : il est préférable d’avoir
un grand terrain, dégagé. Le milieu rural est donc mieux adapté.
Même si, « nous n’en sommes qu’à la
préhistoire de l’éolien en France », rappelle Igor Ochmiansky, la
demande des français croît ces dernières années. Pour assurer son
développement, France Eoliennes va installer cette année six centres
techniques en France, qui assureront l’installation et le dépannage des
éoliennes. Le premier sera créé à Mérignac, dans la banlieue
bordelaise, en mars prochain.
D’ici là, la société entend augmenter son
capital de deux millions d’euros. Avec l’espoir que le Grenelle de
l’environnement va amener les français à investir dans les énergies
propres, pour être « éco-responsables ». L’Etat français, qui s’est
fixé comme objectif d’obtenir 21 % de sa consommation d’électricité en
2010 à partir d’énergies renouvelables, veut montrer le chemin. Mais,
aujourd’hui, nous ne sommes qu’à 15 %.
AE
Le Grenelle de l’environnement est un signe :
l’Etat, mais aussi les français sont de plus sensibles aux questions
environnementales. Certains commencent donc à s’équiper en panneaux
solaires, à acheter des voitures électriques et installent même des
éoliennes dans leurs jardins. Bien que cette tendance reste, pour
l’heure, très marginale, il y a assurément une évolution dans les
mentalités. France Eoliennes, leader sur le marché des « petites
éoliennes », avec 150 clients en France dont une quinzaine en
Aquitaine, y croit beaucoup. La société vient de décider d’augmenter
son capital de deux millions d’euros pour développer son activité.
Les préjugés ont la vie dure. « Une éolienne,
ça fait du bruit, elle se casse, elle tue les oiseaux. Tous les jours,
j’entends ce genre de remarques » souligne Igor Ochmiansky, délégué en
Aquitaine de la société, France Eoliennes, dont le siège est à Orléans.
« Toutes ces critiques sont fausses. Nos éoliennes ne font pas plus de
bruit qu’une conversation, c’est-à-dire 30 décibels maximum. A une
dizaine de mètres, vous n’entendez rien. » précise t-il. Depuis deux
ans, France Eoliennes commercialise de petites éoliennes, d’une
puissance de deux à cinq kilos watts, à destination des particuliers,
mais aussi, récemment, des PME et de quelques collectivités (comme
Maxeville dans la banlieue de Nancy). L’intérêt est écologique, mais
aussi économique. Selon Nicolas Lemeunier, responsable marketing de
France Eoliennes, les études estiment qu’un foyer consomme en moyenne 5
000 kilowatts d’électricité par an, en France.
Or, une éolienne d’une puissance de deux
kilowatts produit environ 3 500 kilowatts heures par an. L’énergie peut
être stockée dans des batteries, ou revendue au réseau (au prix de 3,5
centimes d’euros le kilowatt heure). L’investissement est important, 15
000 euros (installation comprise), mais ces appareils bénéficient d’un
crédit d’impôt, qui permet d’alléger la facture de -50%. La durée de
vie des éoliennes est estimée à 25 ans. Elles sont fabriquées en Chine,
où elles font fureur visiblement. Selon, Igor Ochmiansky, « il y en a
partout » !
François de Conti, viticulteur à Bergerac et
éleveur de poulets, est ravi aujourd’hui de son éolienne (de 2,5
kilowatts heure). « Je n’ai plus besoin désormais de groupes
électrogènes pour éclairer mes 8 800 poulets. En plus de cela, je suis
désormais en sécurité. Je ne risque plus de me retrouver trois semaines
sans électricité, comme pendant la tempête de 1999, ce qui fut
dramatique pour mes poussins ».
Selon lui, l’achat de son éolienne sera
rentabilisé en seulement 7 ans. Côté administratif, il n’y a aucune
inquiétude à avoir. Si le mât de l’éolienne ne dépasse pas les 11
mètres, aucun permis de construire n’est nécessaire. Toutefois, les
éoliennes ne peuvent être implantées n’importe où, même si aujourd’hui
elles se déclenchent dès que le vent atteint une vitesse de 10 km/h.
Certaines conditions doivent être réunies : il est préférable d’avoir
un grand terrain, dégagé. Le milieu rural est donc mieux adapté.
Même si, « nous n’en sommes qu’à la
préhistoire de l’éolien en France », rappelle Igor Ochmiansky, la
demande des français croît ces dernières années. Pour assurer son
développement, France Eoliennes va installer cette année six centres
techniques en France, qui assureront l’installation et le dépannage des
éoliennes. Le premier sera créé à Mérignac, dans la banlieue
bordelaise, en mars prochain.
D’ici là, la société entend augmenter son
capital de deux millions d’euros. Avec l’espoir que le Grenelle de
l’environnement va amener les français à investir dans les énergies
propres, pour être « éco-responsables ». L’Etat français, qui s’est
fixé comme objectif d’obtenir 21 % de sa consommation d’électricité en
2010 à partir d’énergies renouvelables, veut montrer le chemin. Mais,
aujourd’hui, nous ne sommes qu’à 15 %.
AE
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