Vers des piles à combustible sans platine ?
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Vers des piles à combustible sans platine ?
Vers des piles à combustible sans platine ?
Aujourd’hui, tous les dispositifs
technologiques développés pour produire ou utiliser de l’hydrogène
renferment des métaux nobles tels que le platine, métaux qui sont à la
fois rares et coûteux. Or, cette rareté et ce coût élevé représentent
de véritables freins au développement économique de la filière
hydrogène sur le long terme, même si les chercheurs sont parvenus à
réduire considérablement les quantités de ces métaux utilisées dans les
électrolyseurs et les piles. D’où les recherches menées dans de
nombreux laboratoires dans le monde afin de ne plus avoir recours au
platine. La solution ? Elaborer des catalyseurs à base de métaux plus
abondants sur la planète et moins coûteux, du type de ceux utilisés par
les organismes naturels (fer, nickel, cobalt, manganèse).
Ainsi, pour la première fois, des chercheurs
du Laboratoire de chimie et biologie des métaux (CEA/CNRS/Université
Joseph Fourier) sont parvenus à produire de l’hydrogène à l’aide d’un
ensemble moléculaire sans pour autant recourir à un catalyseur à base
de métal noble. Utilisant un catalyseur à base de cobalt, ce système
supramoléculaire assure à la fois la fonction de photosensibilisateur
et de catalyseur. Sous l’effet de la lumière, les électrons fournis par
une molécule organique sont utilisés pour libérer l’hydrogène de l’eau
au niveau du cobalt, avec une efficacité supérieure aux systèmes
comparables renfermant des catalyseurs à base de métaux nobles.
Précisons néanmoins que la fonction de photosensibilisateur reste
assurée par l’utilisation du ruthénium. Aussi une prochaine étape de
ces recherches visera-t-elle à s’en affranchir.
BE
Aujourd’hui, tous les dispositifs
technologiques développés pour produire ou utiliser de l’hydrogène
renferment des métaux nobles tels que le platine, métaux qui sont à la
fois rares et coûteux. Or, cette rareté et ce coût élevé représentent
de véritables freins au développement économique de la filière
hydrogène sur le long terme, même si les chercheurs sont parvenus à
réduire considérablement les quantités de ces métaux utilisées dans les
électrolyseurs et les piles. D’où les recherches menées dans de
nombreux laboratoires dans le monde afin de ne plus avoir recours au
platine. La solution ? Elaborer des catalyseurs à base de métaux plus
abondants sur la planète et moins coûteux, du type de ceux utilisés par
les organismes naturels (fer, nickel, cobalt, manganèse).
Ainsi, pour la première fois, des chercheurs
du Laboratoire de chimie et biologie des métaux (CEA/CNRS/Université
Joseph Fourier) sont parvenus à produire de l’hydrogène à l’aide d’un
ensemble moléculaire sans pour autant recourir à un catalyseur à base
de métal noble. Utilisant un catalyseur à base de cobalt, ce système
supramoléculaire assure à la fois la fonction de photosensibilisateur
et de catalyseur. Sous l’effet de la lumière, les électrons fournis par
une molécule organique sont utilisés pour libérer l’hydrogène de l’eau
au niveau du cobalt, avec une efficacité supérieure aux systèmes
comparables renfermant des catalyseurs à base de métaux nobles.
Précisons néanmoins que la fonction de photosensibilisateur reste
assurée par l’utilisation du ruthénium. Aussi une prochaine étape de
ces recherches visera-t-elle à s’en affranchir.
BE
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