Le réchauffement climatique se poursuit
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Le réchauffement climatique se poursuit
Le réchauffement climatique se poursuit
Les bouleversements climatiques vont
continuer à pousser les températures à la hausse à travers le monde,
même si l’année la plus chaude reste 1998 et si 2008 a commencé par un
temps inhabituellement frais, avec un océan Pacifique plus froid que
d’ordinaire et des chutes de neige à Bagdad, du jamais vu. "Le
réchauffement planétaire ne s’est pas interrompu", a expliqué Amir
Delju, haut responsable à l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
L’année dernière a compté parmi les six années les plus chaudes depuis
l’établissement des premiers relevés, autour de 1850, et le Met Office
britannique a prédit la semaine dernière que 2008 serait l’année la
moins chaude depuis l’an 2000, en partie du fait du phénomène La Nina,
qui abaisse les températures des eaux de surface du Pacifique.
"Nous sommes dans une petite période de Nina,
qui se traduit par un léger rafraichissement de l’océan Pacifique", a
indiqué Amir Delju à Reuters. "La décennie qui va de 1998 à 2007 est la
plus chaude jamais enregistrée, et la tendance globale se poursuit".
Cette année a commencé par des phénomènes météorologiques inhabituels.
Une vague de froid, à la période du Nouvel an, en Inde, a fait plus de
20 morts. Aux Etats-Unis, il a gelé jusqu’en Floride et la capitale
irakienne, Bagdad, a connu ses premières neiges de mémoire d’homme. Les
Irakiens ont voulu voir dans cette neige un signe de paix. "C’est la
première fois que nous voyons de la neige à Bagdad", a assuré un homme
de 60 ans.
L’an dernier, à la même époque, un hiver
d’une douceur record s’était installé sur plusieurs parties de
l’hémisphère nord et certaines stations de ski des Alpes manquaient de
neige. Selon Amir Delju, "la fréquence plus grande d’événements
météorologiques extrêmes dans le monde entier -inondations en
Australie, fortes chutes de neige au Moyen-Orient- peut aussi être le
signe du réchauffement". Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental
sur l’évolution du climat) a déclaré l’an dernier qu’il n’y avait
"aucune équivoque" sur le réchauffement du climat de la planète.
Les températures moyennes ont augmenté de
0,74° Celsius au cours du XXe siècle et il se pourrait fort qu’elles
augmentent de 1,8°C à 4°C d’ici 2100. Soulignant la hausse sous-jacente
des températures, le prévisionniste britannique Phil Jones a déclaré
récemment que la période 2001-2007, d’une température moyenne de 0,44°
supérieure à la période 1961-1990, était aussi de 0,21° plus chaude que
la décennie 1991-2000, ce qui traduit une accélération du rythme du
réchauffement mondial. (avec Reuters)
Challenges
Les bouleversements climatiques vont
continuer à pousser les températures à la hausse à travers le monde,
même si l’année la plus chaude reste 1998 et si 2008 a commencé par un
temps inhabituellement frais, avec un océan Pacifique plus froid que
d’ordinaire et des chutes de neige à Bagdad, du jamais vu. "Le
réchauffement planétaire ne s’est pas interrompu", a expliqué Amir
Delju, haut responsable à l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
L’année dernière a compté parmi les six années les plus chaudes depuis
l’établissement des premiers relevés, autour de 1850, et le Met Office
britannique a prédit la semaine dernière que 2008 serait l’année la
moins chaude depuis l’an 2000, en partie du fait du phénomène La Nina,
qui abaisse les températures des eaux de surface du Pacifique.
"Nous sommes dans une petite période de Nina,
qui se traduit par un léger rafraichissement de l’océan Pacifique", a
indiqué Amir Delju à Reuters. "La décennie qui va de 1998 à 2007 est la
plus chaude jamais enregistrée, et la tendance globale se poursuit".
Cette année a commencé par des phénomènes météorologiques inhabituels.
Une vague de froid, à la période du Nouvel an, en Inde, a fait plus de
20 morts. Aux Etats-Unis, il a gelé jusqu’en Floride et la capitale
irakienne, Bagdad, a connu ses premières neiges de mémoire d’homme. Les
Irakiens ont voulu voir dans cette neige un signe de paix. "C’est la
première fois que nous voyons de la neige à Bagdad", a assuré un homme
de 60 ans.
L’an dernier, à la même époque, un hiver
d’une douceur record s’était installé sur plusieurs parties de
l’hémisphère nord et certaines stations de ski des Alpes manquaient de
neige. Selon Amir Delju, "la fréquence plus grande d’événements
météorologiques extrêmes dans le monde entier -inondations en
Australie, fortes chutes de neige au Moyen-Orient- peut aussi être le
signe du réchauffement". Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental
sur l’évolution du climat) a déclaré l’an dernier qu’il n’y avait
"aucune équivoque" sur le réchauffement du climat de la planète.
Les températures moyennes ont augmenté de
0,74° Celsius au cours du XXe siècle et il se pourrait fort qu’elles
augmentent de 1,8°C à 4°C d’ici 2100. Soulignant la hausse sous-jacente
des températures, le prévisionniste britannique Phil Jones a déclaré
récemment que la période 2001-2007, d’une température moyenne de 0,44°
supérieure à la période 1961-1990, était aussi de 0,21° plus chaude que
la décennie 1991-2000, ce qui traduit une accélération du rythme du
réchauffement mondial. (avec Reuters)
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