Transports : un impact majeur sur le réchauffement climatique
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Transports : un impact majeur sur le réchauffement climatique
Transports : un impact majeur sur le réchauffement climatique
L’étude, intitulée "forçage climatique du
secteur des transports » est la première analyse évaluant les effets de
l’ensemble du secteur des transports, à l’échelle mondiale, sur le
climat. Les chercheurs ont divisé ce domaine en quatre catégories : le
transport routier, aérien, ferroviaire, et les transports maritimes.
L’atmosphère terrestre absorbe de la chaleur et en émet. Pour évaluer
le poids d’un facteur sur la modification de ces entrées et sorties de
chaleur, les scientifiques utilisent la notion de forçage radiatif. Il
est exprimé en watt par mètre carré (W/m2). Les experts du CICERO ont
ainsi quantifié le forçage radiatif (FR) de chacun des modes de
transport.
L’étude qui a été publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences
(PNAS) conclut que, depuis le développement industriel, 15 % du FR
causé par les émissions anthropiques de CO2 proviennent du secteur des
transports. le trafic routier est à lui seul responsable des deux tiers
des rejets de carbone imputables aux moyens de déplacement. Pour les
bateaux la situation est plus compliquée : jusqu’à aujourd’hui, le
transport maritime a eu un effet de refroidissement sur le climat.
En effet, les bateaux rejettent de grandes
quantités de dioxyde de soufre (SO2) et d’oxyde d’azote (Nox). Ces deux
gaz ont tendance à former des nuages bas et les particules de sulfates
réfléchissent la lumière du soleil, ce qui contribue à faire baisser
les températures. Malheureusement, en contrepartie, le So2 est
responsable des pluies acides. De plus, leur courte durée de vie en
comparaison du CO2 fait qu’à long terme les bateaux contribuent
également au réchauffement. A la suite du transport routier, l’aviation
est le deuxième plus grand contributeur de gaz à effet de serre.
Toutefois, la contribution historique des émissions de l’aviation au
réchauffement de la planète est encore faible mais en constante
augmentation. A l’inverse, l’impact du rail est lui négligeable comparé
aux voitures et aux avions, d’où l’intérêt de développer ce mode de
transport.
PNAS
L’étude, intitulée "forçage climatique du
secteur des transports » est la première analyse évaluant les effets de
l’ensemble du secteur des transports, à l’échelle mondiale, sur le
climat. Les chercheurs ont divisé ce domaine en quatre catégories : le
transport routier, aérien, ferroviaire, et les transports maritimes.
L’atmosphère terrestre absorbe de la chaleur et en émet. Pour évaluer
le poids d’un facteur sur la modification de ces entrées et sorties de
chaleur, les scientifiques utilisent la notion de forçage radiatif. Il
est exprimé en watt par mètre carré (W/m2). Les experts du CICERO ont
ainsi quantifié le forçage radiatif (FR) de chacun des modes de
transport.
L’étude qui a été publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences
(PNAS) conclut que, depuis le développement industriel, 15 % du FR
causé par les émissions anthropiques de CO2 proviennent du secteur des
transports. le trafic routier est à lui seul responsable des deux tiers
des rejets de carbone imputables aux moyens de déplacement. Pour les
bateaux la situation est plus compliquée : jusqu’à aujourd’hui, le
transport maritime a eu un effet de refroidissement sur le climat.
En effet, les bateaux rejettent de grandes
quantités de dioxyde de soufre (SO2) et d’oxyde d’azote (Nox). Ces deux
gaz ont tendance à former des nuages bas et les particules de sulfates
réfléchissent la lumière du soleil, ce qui contribue à faire baisser
les températures. Malheureusement, en contrepartie, le So2 est
responsable des pluies acides. De plus, leur courte durée de vie en
comparaison du CO2 fait qu’à long terme les bateaux contribuent
également au réchauffement. A la suite du transport routier, l’aviation
est le deuxième plus grand contributeur de gaz à effet de serre.
Toutefois, la contribution historique des émissions de l’aviation au
réchauffement de la planète est encore faible mais en constante
augmentation. A l’inverse, l’impact du rail est lui négligeable comparé
aux voitures et aux avions, d’où l’intérêt de développer ce mode de
transport.
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