L’éolien français accède au 3e rang européen
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L’éolien français accède au 3e rang européen
L’éolien français accède au 3e rang européen
La filière éolienne française, qui a atteint
2.455 MW en 2007 - près de 900 MW supplémentaires en un an - se classe
désormais au troisième rang européen derrière l’Allemagne et l’Espagne,
selon le bilan du Syndicat des énergies renouvelables (SER)."Sa
puissance permet d’alimenter l’équivalent de deux millions de foyers en
électricité", précise le SER.
L’éolien, qui reste encore embryonnaire - 3 %
de la part des renouvelables, qui elles-mêmes représentent 10,3 % de la
consommation finale d’énergie en France - emploie actuellement près de
5.000 personnes. L’objectif fixé par le Grenelle de l’environnement est
de porter la part des renouvelables à 20 M de tonnes équivalent pétrole
(tep) en 2020, soit 4 M de tep pour l’éolien, précise André Antolini,
président du SER. Ce qui représentera alors 60.000 emplois. "Parvenir à
l’objectif du Grenelle sera difficile et on aura besoin de toutes les
filières, notamment de celles qui sont les plus mûres du point de vue
de leur développement et de leur technologie et les plus compétitives :
clairement, l’éolien en fait partie", insiste M. Antolini.
"Nous sommes en mesure de développer
l’équivalent de la production nécessaire. Sans pour autant couvrir la
France d’éoliennes", assure-t-il. L’énergie éolienne comptera alors
pour 25.000 MW (dont 21.000 terrestres et 4.000 off shore), soit 9 à 10
% de la fourniture d’électricité, selon les estimations du SER. Ce qui
nécessitera 6.000 à 8.000 mâts, contre 2.000 aujourd’hui. S’agissant du
coût de l’éolien, jugé excessif par ses détracteurs, "le parc éolien
représentera 50 centimes d’euros par foyer en 2008", remarque
M. Antolini, citant le rapport de la Commission de régulation de
l’énergie paru en janvier.
Au plan mondial, la capacité totale de
l’éolien représente plus de 94.000 MW de puissance installée en 2007,
en hausse de 31 % en un an essentiellement grâce aux efforts des
Etats-Unis, de l’Espagne et de la Chine. Soit un marché de 25 milliards
d’euros en 2007, selon le Global Wind energy council (lobby de l’éolien
basé à Bruxelles). En capacité installée à ce jour, l’Allemagne reste
en tête (22,3 GW) devant les Etats-Unis (16,8 GW), l’Espagne (15,1 GW -
dont 3,5 MW supplémentaires en un an), l’Inde (8 GW) et la Chine (6,1
GW).
ENR
La filière éolienne française, qui a atteint
2.455 MW en 2007 - près de 900 MW supplémentaires en un an - se classe
désormais au troisième rang européen derrière l’Allemagne et l’Espagne,
selon le bilan du Syndicat des énergies renouvelables (SER)."Sa
puissance permet d’alimenter l’équivalent de deux millions de foyers en
électricité", précise le SER.
L’éolien, qui reste encore embryonnaire - 3 %
de la part des renouvelables, qui elles-mêmes représentent 10,3 % de la
consommation finale d’énergie en France - emploie actuellement près de
5.000 personnes. L’objectif fixé par le Grenelle de l’environnement est
de porter la part des renouvelables à 20 M de tonnes équivalent pétrole
(tep) en 2020, soit 4 M de tep pour l’éolien, précise André Antolini,
président du SER. Ce qui représentera alors 60.000 emplois. "Parvenir à
l’objectif du Grenelle sera difficile et on aura besoin de toutes les
filières, notamment de celles qui sont les plus mûres du point de vue
de leur développement et de leur technologie et les plus compétitives :
clairement, l’éolien en fait partie", insiste M. Antolini.
"Nous sommes en mesure de développer
l’équivalent de la production nécessaire. Sans pour autant couvrir la
France d’éoliennes", assure-t-il. L’énergie éolienne comptera alors
pour 25.000 MW (dont 21.000 terrestres et 4.000 off shore), soit 9 à 10
% de la fourniture d’électricité, selon les estimations du SER. Ce qui
nécessitera 6.000 à 8.000 mâts, contre 2.000 aujourd’hui. S’agissant du
coût de l’éolien, jugé excessif par ses détracteurs, "le parc éolien
représentera 50 centimes d’euros par foyer en 2008", remarque
M. Antolini, citant le rapport de la Commission de régulation de
l’énergie paru en janvier.
Au plan mondial, la capacité totale de
l’éolien représente plus de 94.000 MW de puissance installée en 2007,
en hausse de 31 % en un an essentiellement grâce aux efforts des
Etats-Unis, de l’Espagne et de la Chine. Soit un marché de 25 milliards
d’euros en 2007, selon le Global Wind energy council (lobby de l’éolien
basé à Bruxelles). En capacité installée à ce jour, l’Allemagne reste
en tête (22,3 GW) devant les Etats-Unis (16,8 GW), l’Espagne (15,1 GW -
dont 3,5 MW supplémentaires en un an), l’Inde (8 GW) et la Chine (6,1
GW).
ENR
Re: L’éolien français accède au 3e rang européen
voila une nouvelle interressante mais ne peut on pas faire encore mieux au vu des benefices apportes
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