9 litres d’hydrogène dans une boîte d’allumettes
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9 litres d’hydrogène dans une boîte d’allumettes
9 litres d’hydrogène dans une boîte d’allumettes
Le professeur Shin-ichi ORIMO du Institute
for Material Research de l’université de Tohoku a mis au point en
collaboration avec Japan Steel Works un réservoir de la taille d’une
boîte d’allumettes pouvant relâcher jusqu’à 9 litres d’hydrogène.
L’hydrogène est stocké dans un réservoir en aluminium sous forme de
particules d’aluminium hydrogéné, molécule développée par le groupe de
recherche. Lorsqu’il est chauffé à 80°C le composé relâche de
l’hydrogène sous forme de gaz. Expérimentalement, on a pu extraire 9,3
litres d’hydrogène d’un réservoir mesurant 4 cm x 6 cm et d’une
épaisseur de 5,5 mm. Ceci représente une contenance supérieure de 43 %
par rapport à l’alliage lanthane-nickel (LaNi5) habituellement utilisé
pour le stockage de l’hydrogène.
Le groupe espère améliorer les propriétés du
système afin que l’aluminium hydrogéné libère le gaz à 60°C, ce qui
permettrait une utilisation directe de la chaleur rejetée par les
appareils électroniques et donc une alimentation par piles à
combustibles d’instruments portables comme les téléphones ou les
ordinateurs. Une fois que l’hydrogène a été libéré, il ne reste plus
que de l’aluminium. Ce processus étant irréversible, les réservoirs
seraient employés comme des cartouches à utilisation unique. La mise en
application de la technologie se fera au plus tôt dans trois ans.
Japan Steel Works espère également utiliser
cette technologie pour développer des réservoirs destinés à des
véhicules roulant grâce à des piles à combustible. A volume égal, cette
méthode permettrait de stocker 3,6 fois plus d’hydrogène que des
bonbonnes pressurisées à 35 MPa. La distance parcourue pourra alors
atteindre les 650 km pour un réservoir de 90 litres qui ne pèserait que
100 kg, à la place de 220 kg actuellement.
Le principal défi à la diffusion des piles à
combustible est le stockage et le transport du combustible. Le méthanol
est accessible à faible coût mais son transport est délicat car c’est
un corps inflammable. D’autre part, les alliages du type
lanthane-nickel permettent de stocker de l’hydrogène d’une manière
relativement sûre mais présentent l’inconvénient de peser très lourd.
Toutes les alternatives restent donc à envisager.
BE
Le professeur Shin-ichi ORIMO du Institute
for Material Research de l’université de Tohoku a mis au point en
collaboration avec Japan Steel Works un réservoir de la taille d’une
boîte d’allumettes pouvant relâcher jusqu’à 9 litres d’hydrogène.
L’hydrogène est stocké dans un réservoir en aluminium sous forme de
particules d’aluminium hydrogéné, molécule développée par le groupe de
recherche. Lorsqu’il est chauffé à 80°C le composé relâche de
l’hydrogène sous forme de gaz. Expérimentalement, on a pu extraire 9,3
litres d’hydrogène d’un réservoir mesurant 4 cm x 6 cm et d’une
épaisseur de 5,5 mm. Ceci représente une contenance supérieure de 43 %
par rapport à l’alliage lanthane-nickel (LaNi5) habituellement utilisé
pour le stockage de l’hydrogène.
Le groupe espère améliorer les propriétés du
système afin que l’aluminium hydrogéné libère le gaz à 60°C, ce qui
permettrait une utilisation directe de la chaleur rejetée par les
appareils électroniques et donc une alimentation par piles à
combustibles d’instruments portables comme les téléphones ou les
ordinateurs. Une fois que l’hydrogène a été libéré, il ne reste plus
que de l’aluminium. Ce processus étant irréversible, les réservoirs
seraient employés comme des cartouches à utilisation unique. La mise en
application de la technologie se fera au plus tôt dans trois ans.
Japan Steel Works espère également utiliser
cette technologie pour développer des réservoirs destinés à des
véhicules roulant grâce à des piles à combustible. A volume égal, cette
méthode permettrait de stocker 3,6 fois plus d’hydrogène que des
bonbonnes pressurisées à 35 MPa. La distance parcourue pourra alors
atteindre les 650 km pour un réservoir de 90 litres qui ne pèserait que
100 kg, à la place de 220 kg actuellement.
Le principal défi à la diffusion des piles à
combustible est le stockage et le transport du combustible. Le méthanol
est accessible à faible coût mais son transport est délicat car c’est
un corps inflammable. D’autre part, les alliages du type
lanthane-nickel permettent de stocker de l’hydrogène d’une manière
relativement sûre mais présentent l’inconvénient de peser très lourd.
Toutes les alternatives restent donc à envisager.
BE
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