Climat : les États-Unis acceptent le principe d’un accord contraignant sur le climat
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Climat : les États-Unis acceptent le principe d’un accord contraignant sur le climat
Climat : les États-Unis acceptent le principe d’un accord contraignant sur le climat
« Les États-Unis sont prêts à intégrer un
accord international contraignant de réduction des émissions de gaz à
effet de serre dans lequel toutes les grandes économies prendraient des
engagements similaires », a déclaré le 25 février Daniel Price,
conseiller du président George W. Bush pour les affaires économiques
internationales.
Ce dernier a même laissé entendre qu’un tel
accord sur un objectif de réduction à long terme pourrait aboutir « en
marge » du G8, qui aura lieu début juillet à Hokkaïdo, au Japon.
« C’est très frustrant d’entendre en permanence que les États-Unis
préfèrent des engagements volontaires. Je veux le dire clairement : ce
n’est tout simplement pas vrai » , a poursuivi Daniel Price.
Il s’agit d’une véritable inflexion dans la
position américaine, les États-Unis s’étant toujours refusés à signer
un engagement contraignant. Il reste que Washington n’affiche toujours
aucun objectif chiffré. Et pose toujours la même condition :
« L’engagement des seuls pays industrialisés est insuffisant. Pour être
économiquement soutenable, un tel accord doit être soutenu par tout le
monde » , en faisant allusion aux pays émergents. Et James Connaughton,
conseiller environnement de George W. Bush, de rappeler le rôle de la
Chine dans la pollution.
Aussi la Maison-Blanche privilégie-t-elle
deux axes : la recherche sur les technologies propres et les accords
sectoriels de réduction d’émission. Et de citer en exemple l’accord
conclu en septembre entre les États-Unis, la Chine et l’Inde pour
réduire les fluides frigorigènes (HCFC). Ou encore la proposition
conjointe de l’Europe et des États-Unis pour réduire les tarifs
douaniers sur 43 technologies propres.
Ce changement de position des Etats-Unis a
été révélé à l’occasion d’une réunion du Major Economic Meetings (
MEM), lancé au sommet du G8 de Heiligendamm en juin dernier par George
W. Bush. Ce processus, qui s’inscrit en complément des négociations de
l’ONU, vise à faciliter un accord mondial sur la lutte contre le
changement climatique, en réunissant autour d’une même table les seize
plus grands pollueurs de la planète (G8 plus Chine, Inde, Brésil...),
qui représentent 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Daniel Price a par ailleurs souligné que les
Etats-Unis allaient accentuer leurs efforts contre le réchauffement
climatique en réduisant globalement de 15 % la consommation américaine
d’énergie fossile et en multipliant par 5 la production d’énergies
renouvelables d’ici 2022.
Physorg
« Les États-Unis sont prêts à intégrer un
accord international contraignant de réduction des émissions de gaz à
effet de serre dans lequel toutes les grandes économies prendraient des
engagements similaires », a déclaré le 25 février Daniel Price,
conseiller du président George W. Bush pour les affaires économiques
internationales.
Ce dernier a même laissé entendre qu’un tel
accord sur un objectif de réduction à long terme pourrait aboutir « en
marge » du G8, qui aura lieu début juillet à Hokkaïdo, au Japon.
« C’est très frustrant d’entendre en permanence que les États-Unis
préfèrent des engagements volontaires. Je veux le dire clairement : ce
n’est tout simplement pas vrai » , a poursuivi Daniel Price.
Il s’agit d’une véritable inflexion dans la
position américaine, les États-Unis s’étant toujours refusés à signer
un engagement contraignant. Il reste que Washington n’affiche toujours
aucun objectif chiffré. Et pose toujours la même condition :
« L’engagement des seuls pays industrialisés est insuffisant. Pour être
économiquement soutenable, un tel accord doit être soutenu par tout le
monde » , en faisant allusion aux pays émergents. Et James Connaughton,
conseiller environnement de George W. Bush, de rappeler le rôle de la
Chine dans la pollution.
Aussi la Maison-Blanche privilégie-t-elle
deux axes : la recherche sur les technologies propres et les accords
sectoriels de réduction d’émission. Et de citer en exemple l’accord
conclu en septembre entre les États-Unis, la Chine et l’Inde pour
réduire les fluides frigorigènes (HCFC). Ou encore la proposition
conjointe de l’Europe et des États-Unis pour réduire les tarifs
douaniers sur 43 technologies propres.
Ce changement de position des Etats-Unis a
été révélé à l’occasion d’une réunion du Major Economic Meetings (
MEM), lancé au sommet du G8 de Heiligendamm en juin dernier par George
W. Bush. Ce processus, qui s’inscrit en complément des négociations de
l’ONU, vise à faciliter un accord mondial sur la lutte contre le
changement climatique, en réunissant autour d’une même table les seize
plus grands pollueurs de la planète (G8 plus Chine, Inde, Brésil...),
qui représentent 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Daniel Price a par ailleurs souligné que les
Etats-Unis allaient accentuer leurs efforts contre le réchauffement
climatique en réduisant globalement de 15 % la consommation américaine
d’énergie fossile et en multipliant par 5 la production d’énergies
renouvelables d’ici 2022.
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