Une peinture pour purifier l’air
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Une peinture pour purifier l’air
Une peinture pour purifier l’air
C’est l’élaboration d’une couche de peinture
permettant de purifier l’air de ses composants polluants qui a permis à
une équipe de chercheurs de l’Institut de Chimie inorganique de
l’Université de Erlangen-Nürnberg en collaboration avec deux
entreprises, de remporter le 28ème prix d’innovation de l’industrie
allemande, catégorie PME.
L’élément clé de cette peinture est le
dioxyde de titane. Ce pigment blanc est déjà utilisé par certains
artistes-peintres et entre également dans la composition de certaines
pâtes dentifrices. Sa surface est modifiée de façon à ce qu’aucune
réaction chimique ne puisse avoir lieu lorsqu’elle entre en contact
avec des rayons lumineux. Sans une telle désactivation, l’énergie des
rayons UV est absorbée par la surface qui se transforme en zone
hautement réactive. Le contact avec l’air engendre des liaisons
organiques oxygénées, responsables de la décomposition de certaines
molécules se trouvant à proximité. Lors de ce processus, le dioxyde de
titane n’est pas utilisé directement : il est simplement le
photocatalysateur de la réaction.
Le mode de fonctionnement naturel du dioxyde
de titane, néfaste dans le cas des pâtes dentifrices, a pu être
exploité dans le cas de la peinture dans le but de décomposer les
oxydes d’azote présents dans l’air, en nitrates par exemple. Le
pourcentage de 3 % d’ultra-violet dans la lumière du soleil est
cependant trop faible pour transformer le dioxyde de titane en
catalysateur actif. Les particules pigmentées ont dû être modifiées
pour que la partie visible de la lumière (environ 50 %) soit aussi
exploitée.
En 3 ans, ces chercheurs de l’Institut de
chimie anorganique de l’Université d’Erlangen dirigés par le Prof. Dr.
Horst Kisch ont réussi à développer un dioxyde de titane modifié, qui
peut décomposer les polluants de l’air et de l’eau lors d’une
exposition à la lumière du jour ou même à une lumière artificielle. Il
a ensuite fallu deux ans pour que soit mis sur le marché un produit
appelé "Innenraumdispersionsfarbe", une peinture d’intérieur capable
d’éliminer le monoxyde de carbone, les oxydes d’azote, le formol, le
dichloroéthylène, le benzène. Lors des tests effectués dans un bureau
repeint, la concentration des polluants de l’air a baissé en quelques
jours d’environ 80 %.
BE
C’est l’élaboration d’une couche de peinture
permettant de purifier l’air de ses composants polluants qui a permis à
une équipe de chercheurs de l’Institut de Chimie inorganique de
l’Université de Erlangen-Nürnberg en collaboration avec deux
entreprises, de remporter le 28ème prix d’innovation de l’industrie
allemande, catégorie PME.
L’élément clé de cette peinture est le
dioxyde de titane. Ce pigment blanc est déjà utilisé par certains
artistes-peintres et entre également dans la composition de certaines
pâtes dentifrices. Sa surface est modifiée de façon à ce qu’aucune
réaction chimique ne puisse avoir lieu lorsqu’elle entre en contact
avec des rayons lumineux. Sans une telle désactivation, l’énergie des
rayons UV est absorbée par la surface qui se transforme en zone
hautement réactive. Le contact avec l’air engendre des liaisons
organiques oxygénées, responsables de la décomposition de certaines
molécules se trouvant à proximité. Lors de ce processus, le dioxyde de
titane n’est pas utilisé directement : il est simplement le
photocatalysateur de la réaction.
Le mode de fonctionnement naturel du dioxyde
de titane, néfaste dans le cas des pâtes dentifrices, a pu être
exploité dans le cas de la peinture dans le but de décomposer les
oxydes d’azote présents dans l’air, en nitrates par exemple. Le
pourcentage de 3 % d’ultra-violet dans la lumière du soleil est
cependant trop faible pour transformer le dioxyde de titane en
catalysateur actif. Les particules pigmentées ont dû être modifiées
pour que la partie visible de la lumière (environ 50 %) soit aussi
exploitée.
En 3 ans, ces chercheurs de l’Institut de
chimie anorganique de l’Université d’Erlangen dirigés par le Prof. Dr.
Horst Kisch ont réussi à développer un dioxyde de titane modifié, qui
peut décomposer les polluants de l’air et de l’eau lors d’une
exposition à la lumière du jour ou même à une lumière artificielle. Il
a ensuite fallu deux ans pour que soit mis sur le marché un produit
appelé "Innenraumdispersionsfarbe", une peinture d’intérieur capable
d’éliminer le monoxyde de carbone, les oxydes d’azote, le formol, le
dichloroéthylène, le benzène. Lors des tests effectués dans un bureau
repeint, la concentration des polluants de l’air a baissé en quelques
jours d’environ 80 %.
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