Vers des cellules solaires peintes sur de l’acier plat ?
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Vers des cellules solaires peintes sur de l’acier plat ?
Vers des cellules solaires peintes sur de l’acier plat ?
Une équipe du Centre de recherche sur les
matériaux de la Faculté de Sciences de l’Ingénieur de l’Université de
Swansea (Pays de Galles) coordonne un projet de recherche visant à
déposer de façon industrielle des cellules solaires sur des feuilles
d’acier plat. L’objectif est d’utiliser les bardages et toits en acier
des bâtiments pour produire de l’électricité.
Pour cela, les scientifiques britanniques, en
collaboration avec le groupe sidérurgique britannique Corus,
travaillent sur des cellules solaires sensibilisées à colorant (les
DSSCs pour Dye sensitised solar cells, voir en fin d’article) qu’ils
souhaiteraient peindre par spray sur le substrat acier. Ils ont choisi
ce type de cellule notamment pour son faible coût et pour son
efficacité à l’extrémité la moins énergétique du spectre solaire,
convenant bien au climat britannique.
Le groupe de l’Université de Swansea
collabore depuis de nombreuses années avec l’industrie sidérurgique
britannique, notamment avec le groupe Corus (qui possède d’ailleurs
deux usines à proximité de Swansea, à Llanelli et Port Talbot). C’est
en travaillant sur la durabilité de l’acier et de ses revêtements, et
notamment des peintures à base de pigments de dioxyde de titane, que
les chercheurs gallois ont eu l’idée de créer une peinture qui
fonctionne comme une cellule solaire sensibilisée à colorant. Ils
souhaiteraient exploiter la même technologie que celle actuellement
utilisée en aciérie par Corus et qui consiste à peindre les feuilles
d’acier en les passant entre des rouleaux. Les scientifiques espèrent
atteindre ainsi un rendement compris entre 30 et 40 m2 par minute.
Un financement de recherche, alloué par le
Welsh Energy Research Centre (WERC, le Centre gallois de recherche en
énergie) du gouvernement de l’Assemblée galloise, a permis à l’équipe
galloise d’étudier, en collaboration avec Corus, la faisabilité d’un
tel système. Les résultats obtenus ont mené à un financement de plus de
1,5 million de livres (environ 1,9 million d’euros) accordé par le
conseil de recherche Engineering and Physical Sciences Research Council
(EPSRC) à un consortium composé de l’Université de Swansea, de
l’Université de Bangor, de l’Université de Bath et d’Imperial College
London.
Les compétences sont réparties entre les
différents partenaires du consortium : cellules solaires sensibilisées
à colorant pour Imperial College, photoélectrochimie pour l’Université
de Bath, dépôt de matériaux et chimie de surface pour l’Université de
Bangor et développement du revêtement de l’acier pour l’Université de
Swansea.
Les installations de revêtement de Corus
Colors, la division spécialisée du groupe Corus, produisent un million
de tonnes par an de produits à base d’acier peint, ce qui correspond à
environ cent millions de m2 de toits et de bardages. Les chercheurs
gallois estiment que, en revêtant cette surface de matériel
photovoltaïque et en supposant un taux de conversion de 5 %, on
pourrait générer une puissance annuelle de 450 GigaWatts, soit
l’équivalent de 50 fermes éoliennes.
BE
Une équipe du Centre de recherche sur les
matériaux de la Faculté de Sciences de l’Ingénieur de l’Université de
Swansea (Pays de Galles) coordonne un projet de recherche visant à
déposer de façon industrielle des cellules solaires sur des feuilles
d’acier plat. L’objectif est d’utiliser les bardages et toits en acier
des bâtiments pour produire de l’électricité.
Pour cela, les scientifiques britanniques, en
collaboration avec le groupe sidérurgique britannique Corus,
travaillent sur des cellules solaires sensibilisées à colorant (les
DSSCs pour Dye sensitised solar cells, voir en fin d’article) qu’ils
souhaiteraient peindre par spray sur le substrat acier. Ils ont choisi
ce type de cellule notamment pour son faible coût et pour son
efficacité à l’extrémité la moins énergétique du spectre solaire,
convenant bien au climat britannique.
Le groupe de l’Université de Swansea
collabore depuis de nombreuses années avec l’industrie sidérurgique
britannique, notamment avec le groupe Corus (qui possède d’ailleurs
deux usines à proximité de Swansea, à Llanelli et Port Talbot). C’est
en travaillant sur la durabilité de l’acier et de ses revêtements, et
notamment des peintures à base de pigments de dioxyde de titane, que
les chercheurs gallois ont eu l’idée de créer une peinture qui
fonctionne comme une cellule solaire sensibilisée à colorant. Ils
souhaiteraient exploiter la même technologie que celle actuellement
utilisée en aciérie par Corus et qui consiste à peindre les feuilles
d’acier en les passant entre des rouleaux. Les scientifiques espèrent
atteindre ainsi un rendement compris entre 30 et 40 m2 par minute.
Un financement de recherche, alloué par le
Welsh Energy Research Centre (WERC, le Centre gallois de recherche en
énergie) du gouvernement de l’Assemblée galloise, a permis à l’équipe
galloise d’étudier, en collaboration avec Corus, la faisabilité d’un
tel système. Les résultats obtenus ont mené à un financement de plus de
1,5 million de livres (environ 1,9 million d’euros) accordé par le
conseil de recherche Engineering and Physical Sciences Research Council
(EPSRC) à un consortium composé de l’Université de Swansea, de
l’Université de Bangor, de l’Université de Bath et d’Imperial College
London.
Les compétences sont réparties entre les
différents partenaires du consortium : cellules solaires sensibilisées
à colorant pour Imperial College, photoélectrochimie pour l’Université
de Bath, dépôt de matériaux et chimie de surface pour l’Université de
Bangor et développement du revêtement de l’acier pour l’Université de
Swansea.
Les installations de revêtement de Corus
Colors, la division spécialisée du groupe Corus, produisent un million
de tonnes par an de produits à base d’acier peint, ce qui correspond à
environ cent millions de m2 de toits et de bardages. Les chercheurs
gallois estiment que, en revêtant cette surface de matériel
photovoltaïque et en supposant un taux de conversion de 5 %, on
pourrait générer une puissance annuelle de 450 GigaWatts, soit
l’équivalent de 50 fermes éoliennes.
BE
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