De nouvelles prévisions pessimistes sur l’élévation du niveau des océans
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De nouvelles prévisions pessimistes sur l’élévation du niveau des océans
De nouvelles prévisions pessimistes sur l’élévation du niveau des océans
D’après de nouvelles estimations présentées à
l’occasion de la conférence de l’Union européenne des géosciences, le
réchauffement climatique pourrait élever le niveau des océans de 80 cm
à 1,5 m d’ici à la fin du siècle. Des estimations bien plus pessimistes
que celles formulées dans le dernier rapport du Groupe
Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC). Ces
prévisions s’appuient sur les travaux du laboratoire Proudman, dont
l’une des chercheuses, Svetlana Jevrejeva, a évoqué le rythme accéléré
de hausse du niveau des océans. Après 2 cm au XVIIIe siècle, 6 cm au
XIXe et 19 cm au siècle dernier, le niveau pourrait s’élever de 80 cm à
1,5 m d’ici à 2100.
Or, le GIEC dans son rapport définitif rendu
public fin 2007 estime que la hausse devrait être comprise entre 18 cm
et 59 cm. Il s’agit de "sous-estimations" selon Simon Holgate,
également chercheur au laboratoire Proudman. De surcroît, cette
fourchette est jugée bien optimiste par certains spécialistes comme le
directeur de l’Institut Goddard de la NASA, James Hansen. James Hansen
précisait l’année dernière que "les calottes sont soumises à des effets
non linéaires très importants et à des rétroactions" encore
partiellement prises en compte. Actuellement, l’effet de serre lié aux
activités humaines contribue à un forçage radiatif de 2 w/m². Or, il
suffirait d’un seul watt supplémentaire pour que la planète se retrouve
à la température la plus élevée de la période interglaciaire
précédente, où le niveau de la mer était alors supérieur de cinq à six
mètres... Selon James Hansen.
L’augmentation du niveau des océans trouve
son origine dans la dilatation thermique de l’eau (un corps plus chaud
occupe plus de volume) mais aussi dans la fonte quasi généralisée des
glaciers continentaux. Même si les estimations divergent encore sur
l’ampleur de l’élévation, les scientifiques s’accordent sur le fait que
les régions du monde qui en souffriront le plus seront, comme de
coutume, les pays en développement d’Afrique et d’Asie, où les moyens
manquent pour édifier des protections contre les inondations. Alors que
l’élévation du niveau de la mer et les phénomènes météorologiques plus
violents sont déjà une réalité tangible dans les pays asiatiques, des
dizaines de millions de réfugiés climatiques supplémentaires sont à
prévoir dans le cadre de cette nouvelle étude. A ce titre, "si (le
niveau des mers) augmente d’un mètre, 72 millions de Chinois seront
déplacés, ainsi que 10 % de la population vietnamienne", a prévenu
Svetlana Jevrejeva.
http://www.pol.ac.uk/
NP
D’après de nouvelles estimations présentées à
l’occasion de la conférence de l’Union européenne des géosciences, le
réchauffement climatique pourrait élever le niveau des océans de 80 cm
à 1,5 m d’ici à la fin du siècle. Des estimations bien plus pessimistes
que celles formulées dans le dernier rapport du Groupe
Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC). Ces
prévisions s’appuient sur les travaux du laboratoire Proudman, dont
l’une des chercheuses, Svetlana Jevrejeva, a évoqué le rythme accéléré
de hausse du niveau des océans. Après 2 cm au XVIIIe siècle, 6 cm au
XIXe et 19 cm au siècle dernier, le niveau pourrait s’élever de 80 cm à
1,5 m d’ici à 2100.
Or, le GIEC dans son rapport définitif rendu
public fin 2007 estime que la hausse devrait être comprise entre 18 cm
et 59 cm. Il s’agit de "sous-estimations" selon Simon Holgate,
également chercheur au laboratoire Proudman. De surcroît, cette
fourchette est jugée bien optimiste par certains spécialistes comme le
directeur de l’Institut Goddard de la NASA, James Hansen. James Hansen
précisait l’année dernière que "les calottes sont soumises à des effets
non linéaires très importants et à des rétroactions" encore
partiellement prises en compte. Actuellement, l’effet de serre lié aux
activités humaines contribue à un forçage radiatif de 2 w/m². Or, il
suffirait d’un seul watt supplémentaire pour que la planète se retrouve
à la température la plus élevée de la période interglaciaire
précédente, où le niveau de la mer était alors supérieur de cinq à six
mètres... Selon James Hansen.
L’augmentation du niveau des océans trouve
son origine dans la dilatation thermique de l’eau (un corps plus chaud
occupe plus de volume) mais aussi dans la fonte quasi généralisée des
glaciers continentaux. Même si les estimations divergent encore sur
l’ampleur de l’élévation, les scientifiques s’accordent sur le fait que
les régions du monde qui en souffriront le plus seront, comme de
coutume, les pays en développement d’Afrique et d’Asie, où les moyens
manquent pour édifier des protections contre les inondations. Alors que
l’élévation du niveau de la mer et les phénomènes météorologiques plus
violents sont déjà une réalité tangible dans les pays asiatiques, des
dizaines de millions de réfugiés climatiques supplémentaires sont à
prévoir dans le cadre de cette nouvelle étude. A ce titre, "si (le
niveau des mers) augmente d’un mètre, 72 millions de Chinois seront
déplacés, ainsi que 10 % de la population vietnamienne", a prévenu
Svetlana Jevrejeva.
http://www.pol.ac.uk/
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