G8 Environnement : réduire de 50 % les émissions des gaz à effet de serre d’ici 2050
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G8 Environnement : réduire de 50 % les émissions des gaz à effet de serre d’ici 2050
G8 Environnement : réduire de 50 % les émissions des gaz à effet de serre d’ici 2050
Les ministres de l’Environnement des pays du
G8 se sont mis d’accord lundi pour que les pays riches donnent
l’exemple dans la lutte contre le réchauffement climatique, avec un
objectif de réduction d’au moins 50 % des émissions de gaz à effet de
serre d’ici 2050. Les ministres bouclaient trois jours de débat à Kobé
(centre-ouest du Japon) destinés à préparer le sommet du G8 de juillet,
organisé par le Japon à Toyako (nord) et dont la lutte contre le
réchauffement climatique sera l’une des priorités.
L’an passé, les pays du G8 s’étaient accordés
pour "étudier sérieusement" la réduction d’au moins 50 % d’ici 2050 des
émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement de la
planète. "Une volonté politique forte a été exprimée pour aller au-delà
de cet accord et s’entendre sur une vision commune pour un objectif de
long terme au sommet du G8 de Toyako", a fait état le communiqué final
de la réunion de Kobé.
Le G8 rassemble les Etats-Unis, le Japon,
l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l’ Italie, le Canada et la
Russie. Les ministres de l’Environnement du G8 ont aussi souligné dans
leur communiqué final "l’importance de conclure les négociations sur un
accord post-2012 dans la lignée du plan d’action de Bali et au plus
tard en décembre 2009" lors d’une conférence climat de l’ ONU à
Copenhague.
L’année 2012 verra arriver à échéance le
protocole de Kyoto qui stipulait une réduction des émissions de gaz à
effet de serre des pays industrialisés de 5% en moyenne entre 1990 et
2012. Seuls les Etats-Unis ne l’avaient pas ratifié parmi les nations
industrielles.
Le secrétaire d’Etat allemand à
l’Environnement, Matthias Machnig, a martelé à propos de ces
négociations post-Kyoto que "sans un objectif de moyen terme" de
réduction d’émissions pour les pays développés, "il sera très compliqué
de trouver un accord à Copenhague".
Les pays du G8 ont par ailleurs affirmé que
"les pays développés doivent s’engager sur des objectifs nationaux
quantifiés d’émissions et adopter des mesures pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre".Ils ont ajouté que des "actions de
réduction" de ces émissions étaient "aussi nécessaires de la part des
pays en voie de développement", sans y fixer toutefois d’objectifs
chiffrés.
Des représentants des pays émergents ont
participé aux discussions depuis samedi, ainsi que des représentants
d’ONG, des milieux patronaux et des syndicats. Les ministres de
l’Environnement du G8 ont par ailleurs "clarifié le fait que les
approches sectorielles seraient utilisées pour atteindre les objectifs
nationaux" de réduction d’émissions et "non pour s’y substituer",
ont-ils précisé dans le communiqué final.
AFP
Les ministres de l’Environnement des pays du
G8 se sont mis d’accord lundi pour que les pays riches donnent
l’exemple dans la lutte contre le réchauffement climatique, avec un
objectif de réduction d’au moins 50 % des émissions de gaz à effet de
serre d’ici 2050. Les ministres bouclaient trois jours de débat à Kobé
(centre-ouest du Japon) destinés à préparer le sommet du G8 de juillet,
organisé par le Japon à Toyako (nord) et dont la lutte contre le
réchauffement climatique sera l’une des priorités.
L’an passé, les pays du G8 s’étaient accordés
pour "étudier sérieusement" la réduction d’au moins 50 % d’ici 2050 des
émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement de la
planète. "Une volonté politique forte a été exprimée pour aller au-delà
de cet accord et s’entendre sur une vision commune pour un objectif de
long terme au sommet du G8 de Toyako", a fait état le communiqué final
de la réunion de Kobé.
Le G8 rassemble les Etats-Unis, le Japon,
l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l’ Italie, le Canada et la
Russie. Les ministres de l’Environnement du G8 ont aussi souligné dans
leur communiqué final "l’importance de conclure les négociations sur un
accord post-2012 dans la lignée du plan d’action de Bali et au plus
tard en décembre 2009" lors d’une conférence climat de l’ ONU à
Copenhague.
L’année 2012 verra arriver à échéance le
protocole de Kyoto qui stipulait une réduction des émissions de gaz à
effet de serre des pays industrialisés de 5% en moyenne entre 1990 et
2012. Seuls les Etats-Unis ne l’avaient pas ratifié parmi les nations
industrielles.
Le secrétaire d’Etat allemand à
l’Environnement, Matthias Machnig, a martelé à propos de ces
négociations post-Kyoto que "sans un objectif de moyen terme" de
réduction d’émissions pour les pays développés, "il sera très compliqué
de trouver un accord à Copenhague".
Les pays du G8 ont par ailleurs affirmé que
"les pays développés doivent s’engager sur des objectifs nationaux
quantifiés d’émissions et adopter des mesures pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre".Ils ont ajouté que des "actions de
réduction" de ces émissions étaient "aussi nécessaires de la part des
pays en voie de développement", sans y fixer toutefois d’objectifs
chiffrés.
Des représentants des pays émergents ont
participé aux discussions depuis samedi, ainsi que des représentants
d’ONG, des milieux patronaux et des syndicats. Les ministres de
l’Environnement du G8 ont par ailleurs "clarifié le fait que les
approches sectorielles seraient utilisées pour atteindre les objectifs
nationaux" de réduction d’émissions et "non pour s’y substituer",
ont-ils précisé dans le communiqué final.
AFP
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