Les émissions de CO2 ont diminué en 2006 dans sept pays du G8
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Les émissions de CO2 ont diminué en 2006 dans sept pays du G8
Les émissions de CO2 ont diminué en 2006 dans sept pays du G8
Les émissions de gaz à effet de serre ont
diminué en 2006 dans l’ensemble des grands pays industriels du G8, à
l’exception de la Russie, marquant ainsi la baisse la plus notable
depuis 1990, montre une étude. Cette baisse, qui s’élève à 0,6 % entre
2005 et 2006 dans l’ensemble du G8, est principalement liée à la hausse
des prix du pétrole, aux premiers effets des mesures de lutte contre le
réchauffement climatique et à un hiver doux aux Etats-Unis, ou la
demande d’énergie pour le chauffage a baissé.
"La baisse des émissions dans certaines
grandes économies en 2006 est un signe encourageant", a salué Michael
Raupach, qui dirige à Canberra, en Australie, le Centre d’observation
de la Terre.
"Ce n’est toutefois que le début", a-t-il
tempéré. Des actions bien plus ambitieuses seront nécessaires pour
éviter les effets les plus destructeurs des changements climatiques,
essentiellement liés aux émissions de gaz à effet de serre. Parmi les
sept pays du G8 dont les émissions ont diminué, la France ouvre la
marche avec une baisse de 2,5 %, jusqu’à l’Allemagne, avec 0,02 %
d’émissions en moins entre 2005 et 2006.
L’Allemagne est toutefois le pays du G8, hors
Russie, dont les émissions ont le plus fortement chuté depuis 1990. En
Russie, ou les émissions de gaz à effet de serre s’étaient effondrées
peu après la disparition de l’Union soviétique, la hausse de 2005 à
2006 est de 3,1 % et coïncide avec une croissance économique soutenue.
C’est la première fois qu’autant de pays du
G8 connaissent une baisse de leurs émissions depuis 1990, année de
référence pour les Nations unies dans la lutte contre le réchauffement.
Les ministres de l’Environnement du G8 se
réunissent à Kobé, au Japon, de samedi à lundi afin de préparer un
sommet sur le climat prévu en juillet. Globalement, le G8 a dégagé dans
l’atmosphère 14,04 milliards de tonnes d’équivalent CO2 en 2006, contre
14,12 milliards en 2005, selon les calculs effectués par Reuters à
partir de données fournies au secrétariat de l’Onu chargé du climat.
Toutefois, de l’avis de plusieurs experts,
cette baisse des émissions ne prouve nullement que les pays du G8 se
soient réellement attelés à la lutte contre le réchauffement.
"Il paraît logique qu’un prix plus élevé du
pétrole fasse baisser la demande (...) et qu’un hiver relativement doux
fasse diminuer la consommation d’énergie, et donc les émissions des
centrales électriques", a souligné Knut Alfsen, directeur des
recherches au sein du Centre de recherche internationale sur le climat
et l’environnement, basé à Oslo.
"Malheureusement, on peine à distinguer dans
l’ensemble de ces pays des actes politiques qui permettraient
d’expliquer la baisse des émissions", a-t-il estimé. "Si on me demande
si les pays commencent vraiment à ’se saisir’ du problème du changement
climatique, je reste plutôt pessimiste."
En revanche, cette diminution apparaît alors
même que, dans les pays concernés, la croissance économique s’est
élevée à 3 % en moyenne en 2006, selon les estimations du Fonds
monétaire international. Il pourrait s’agir là du signe que la
croissance commence à se dissocier des émissions.La production de gaz à
effet de serre des pays du G8 a diminué de 2,6 % depuis 1990, mais
l’essentiel de cette baisse est liée à l’effondrement de l’industrie
soviétique. Les émissions des sept autres pays sont en hausse depuis
cette date, notamment au Canada, aux Etats-Unis et en Italie.
Express
Les émissions de gaz à effet de serre ont
diminué en 2006 dans l’ensemble des grands pays industriels du G8, à
l’exception de la Russie, marquant ainsi la baisse la plus notable
depuis 1990, montre une étude. Cette baisse, qui s’élève à 0,6 % entre
2005 et 2006 dans l’ensemble du G8, est principalement liée à la hausse
des prix du pétrole, aux premiers effets des mesures de lutte contre le
réchauffement climatique et à un hiver doux aux Etats-Unis, ou la
demande d’énergie pour le chauffage a baissé.
"La baisse des émissions dans certaines
grandes économies en 2006 est un signe encourageant", a salué Michael
Raupach, qui dirige à Canberra, en Australie, le Centre d’observation
de la Terre.
"Ce n’est toutefois que le début", a-t-il
tempéré. Des actions bien plus ambitieuses seront nécessaires pour
éviter les effets les plus destructeurs des changements climatiques,
essentiellement liés aux émissions de gaz à effet de serre. Parmi les
sept pays du G8 dont les émissions ont diminué, la France ouvre la
marche avec une baisse de 2,5 %, jusqu’à l’Allemagne, avec 0,02 %
d’émissions en moins entre 2005 et 2006.
L’Allemagne est toutefois le pays du G8, hors
Russie, dont les émissions ont le plus fortement chuté depuis 1990. En
Russie, ou les émissions de gaz à effet de serre s’étaient effondrées
peu après la disparition de l’Union soviétique, la hausse de 2005 à
2006 est de 3,1 % et coïncide avec une croissance économique soutenue.
C’est la première fois qu’autant de pays du
G8 connaissent une baisse de leurs émissions depuis 1990, année de
référence pour les Nations unies dans la lutte contre le réchauffement.
Les ministres de l’Environnement du G8 se
réunissent à Kobé, au Japon, de samedi à lundi afin de préparer un
sommet sur le climat prévu en juillet. Globalement, le G8 a dégagé dans
l’atmosphère 14,04 milliards de tonnes d’équivalent CO2 en 2006, contre
14,12 milliards en 2005, selon les calculs effectués par Reuters à
partir de données fournies au secrétariat de l’Onu chargé du climat.
Toutefois, de l’avis de plusieurs experts,
cette baisse des émissions ne prouve nullement que les pays du G8 se
soient réellement attelés à la lutte contre le réchauffement.
"Il paraît logique qu’un prix plus élevé du
pétrole fasse baisser la demande (...) et qu’un hiver relativement doux
fasse diminuer la consommation d’énergie, et donc les émissions des
centrales électriques", a souligné Knut Alfsen, directeur des
recherches au sein du Centre de recherche internationale sur le climat
et l’environnement, basé à Oslo.
"Malheureusement, on peine à distinguer dans
l’ensemble de ces pays des actes politiques qui permettraient
d’expliquer la baisse des émissions", a-t-il estimé. "Si on me demande
si les pays commencent vraiment à ’se saisir’ du problème du changement
climatique, je reste plutôt pessimiste."
En revanche, cette diminution apparaît alors
même que, dans les pays concernés, la croissance économique s’est
élevée à 3 % en moyenne en 2006, selon les estimations du Fonds
monétaire international. Il pourrait s’agir là du signe que la
croissance commence à se dissocier des émissions.La production de gaz à
effet de serre des pays du G8 a diminué de 2,6 % depuis 1990, mais
l’essentiel de cette baisse est liée à l’effondrement de l’industrie
soviétique. Les émissions des sept autres pays sont en hausse depuis
cette date, notamment au Canada, aux Etats-Unis et en Italie.
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