Filtrer les particules nocives grâce à des mousses végétales
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Filtrer les particules nocives grâce à des mousses végétales
Filtrer les particules nocives grâce à des mousses végétales
Des chercheurs de l’Université de Bonn en Allemagne filtrent les particules polluantes en suspension dans l’air grâce à des mousses végétales. En effet, ils ont montré, qu’à la manière d’un chiffon microfibre biologique, les mousses absorbent une grande partie des particules nocives. Dans un premier temps, les 5 millions de petites feuilles, qui constituent un tapis de mousse d’un mètre carré, dont la surface est chargée négativement, fixent électrostatiquement les ions ammonium qui représentent à eux seuls 40 % des poussières. Dans un deuxième temps, l’ammonium, élément nutritif essentiel à la croissance végétale, est absorbé par les mousses. Il est également utilisé par les bactéries vivant à la surface de celles-ci. Ainsi, les particules en suspension ne sont pas seulement fixées par les mousses mais elles sont également transformées en biomasse.
Dans leur laboratoire, les scientifiques de Bonn ont déversé des poussières de plomb et de baryum sur différents tapis de mousses. Après quelques heures, les mousses ont été rincées et à partir de la teneur en particules de l’eau de rinçage, ils ont pu déterminer la capacité de fixation des mousses végétales. Le résultat est le suivant : jusqu’à 20g de particules ont pu être retenues par mètre carré de mousse sachant que le taux d’émission moyen le long d’une route à grand trafic est estimé à 14g par mètre carré de sol et par an. L’élément clé pour un fonctionnement optimal de ce système reste cependant le degré d’humidité du tapis qui doit être ni trop sec ni trop humide. Au vu de ces résultats et compte tenu du faible coût d’entretien de ces végétaux, les premiers tapis de mousses vont être installés prochainement sur le terre-plein central de l’autoroute A562 à Bonn.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites.php
Des chercheurs de l’Université de Bonn en Allemagne filtrent les particules polluantes en suspension dans l’air grâce à des mousses végétales. En effet, ils ont montré, qu’à la manière d’un chiffon microfibre biologique, les mousses absorbent une grande partie des particules nocives. Dans un premier temps, les 5 millions de petites feuilles, qui constituent un tapis de mousse d’un mètre carré, dont la surface est chargée négativement, fixent électrostatiquement les ions ammonium qui représentent à eux seuls 40 % des poussières. Dans un deuxième temps, l’ammonium, élément nutritif essentiel à la croissance végétale, est absorbé par les mousses. Il est également utilisé par les bactéries vivant à la surface de celles-ci. Ainsi, les particules en suspension ne sont pas seulement fixées par les mousses mais elles sont également transformées en biomasse.
Dans leur laboratoire, les scientifiques de Bonn ont déversé des poussières de plomb et de baryum sur différents tapis de mousses. Après quelques heures, les mousses ont été rincées et à partir de la teneur en particules de l’eau de rinçage, ils ont pu déterminer la capacité de fixation des mousses végétales. Le résultat est le suivant : jusqu’à 20g de particules ont pu être retenues par mètre carré de mousse sachant que le taux d’émission moyen le long d’une route à grand trafic est estimé à 14g par mètre carré de sol et par an. L’élément clé pour un fonctionnement optimal de ce système reste cependant le degré d’humidité du tapis qui doit être ni trop sec ni trop humide. Au vu de ces résultats et compte tenu du faible coût d’entretien de ces végétaux, les premiers tapis de mousses vont être installés prochainement sur le terre-plein central de l’autoroute A562 à Bonn.
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