Le chikungunya, une nouvelle menace pour l’Europe ?
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Le chikungunya, une nouvelle menace pour l’Europe ?
Le chikungunya, une nouvelle menace pour l’Europe ?
L’apparition d’une épidémie de chikungunya en
Italie cet été, une première sur le continent européen, fait craindre
une nouvelle menace sanitaire dans les pays occidentaux, liée au
réchauffement de la planète et à la mondialisation. Près de 300 cas de
chikungunya, affection courante en Afrique et en Asie qui a notamment
frappé La Réunion ces dernières années, ont été recensés en Italie, où
seuls des cas isolés de la maladie avaient été enregistrés par le
passé. "Nous avons été très surpris", avoue Stefania Salmaso,
directrice du Centre d’épidémiologie à l’Institut national italien de
la santé. "Personne ne s’attendait à ce qu’un événement aussi
inhabituel se produise."
Si cette épidémie résulte pour une grande
part d’un accroissement des échanges commerciaux et des voyages,
certains experts y voient aussi un effet du réchauffement favorisant
l’apparition en Europe de maladies originaires des tropiques.
Récemment, les autorités sanitaires suisses
ont annoncé que le moustique tigre, vecteur potentiel du chikungunya et
de la dengue, avait été observé au nord des Alpes, dans le canton
d’Argovie, cet l’automne. Les premiers moustiques tigres sont apparus
en 2003 en Suisse
et leur population a augmenté depuis. L’insecte, qui doit son nom à ses
rayures blanches, a déjà été découvert dans 12 pays européens, dont
l’Italie, la France et la Belgique.
Selon le Centre européen de contrôle et de
prévention des maladies (CEPCM), qui a enquêté sur l’épidémie
italienne, un hiver particulièrement clément dans la péninsule a permis
aux moustiques de commencer à se reproduire plus tôt que d’habitude
cette année, augmentant ainsi leur population. "Cette épidémie est un
signal d’alerte très important", explique Diarmid Campbell-Lendrum, un
expert de l’OMS. "Le changement climatique affecte la reproduction de
tous les moustiques sur Terre." Plus de moustiques signifie plus de
maladies. Et avec le réchauffement, l’Europe pourrait à l’avenir être
frappée par des affections habituellement confinées à l’Asie et à
l’Afrique.
"Avec l’accroissement de la circulation des
personnes et le changement climatique (...) nous devons nous préparer à
d’autres surprises comme celle-ci dans le futur", avertit
M. Campbell-Lendrum en référence à l’épidémie italienne de chikungunya.
Les autorités italiennes ont commencé à avoir des soupçons en juillet
lorsque plusieurs dizaines de personnes dans le nord-est du pays se
sont plaintes de fièvre, douleurs articulaires, maux de tête et
éruptions cutanées. Des médecins locaux pensaient qu’ils avaient été
piqués par des phlébotomes, insectes diptères pouvant transmettre des
maladies infectieuses.
Mais des examens ont par la suite confirmé
qu’il s’agissait du chikungunya, également appelé maladie de l’homme
courbé. Selon les autorités, le virus a été importé accidentellement
dans le pays par un touriste arrivé du sud de l’Inde où une épidémie de
chikungunya était en cours. Le tigre moustique, qui peut propager la
maladie, avait déjà fait son apparition dans la péninsule il y a près
de vingt ans. Outre le chikungunya, le moustique tigre peut également
favoriser la dissémination d’autres maladies dangereuses comme la
dengue et la fièvre jaune, une affection qui peut entraîner la mort.
Yahoo
L’apparition d’une épidémie de chikungunya en
Italie cet été, une première sur le continent européen, fait craindre
une nouvelle menace sanitaire dans les pays occidentaux, liée au
réchauffement de la planète et à la mondialisation. Près de 300 cas de
chikungunya, affection courante en Afrique et en Asie qui a notamment
frappé La Réunion ces dernières années, ont été recensés en Italie, où
seuls des cas isolés de la maladie avaient été enregistrés par le
passé. "Nous avons été très surpris", avoue Stefania Salmaso,
directrice du Centre d’épidémiologie à l’Institut national italien de
la santé. "Personne ne s’attendait à ce qu’un événement aussi
inhabituel se produise."
Si cette épidémie résulte pour une grande
part d’un accroissement des échanges commerciaux et des voyages,
certains experts y voient aussi un effet du réchauffement favorisant
l’apparition en Europe de maladies originaires des tropiques.
Récemment, les autorités sanitaires suisses
ont annoncé que le moustique tigre, vecteur potentiel du chikungunya et
de la dengue, avait été observé au nord des Alpes, dans le canton
d’Argovie, cet l’automne. Les premiers moustiques tigres sont apparus
en 2003 en Suisse
et leur population a augmenté depuis. L’insecte, qui doit son nom à ses
rayures blanches, a déjà été découvert dans 12 pays européens, dont
l’Italie, la France et la Belgique.
Selon le Centre européen de contrôle et de
prévention des maladies (CEPCM), qui a enquêté sur l’épidémie
italienne, un hiver particulièrement clément dans la péninsule a permis
aux moustiques de commencer à se reproduire plus tôt que d’habitude
cette année, augmentant ainsi leur population. "Cette épidémie est un
signal d’alerte très important", explique Diarmid Campbell-Lendrum, un
expert de l’OMS. "Le changement climatique affecte la reproduction de
tous les moustiques sur Terre." Plus de moustiques signifie plus de
maladies. Et avec le réchauffement, l’Europe pourrait à l’avenir être
frappée par des affections habituellement confinées à l’Asie et à
l’Afrique.
"Avec l’accroissement de la circulation des
personnes et le changement climatique (...) nous devons nous préparer à
d’autres surprises comme celle-ci dans le futur", avertit
M. Campbell-Lendrum en référence à l’épidémie italienne de chikungunya.
Les autorités italiennes ont commencé à avoir des soupçons en juillet
lorsque plusieurs dizaines de personnes dans le nord-est du pays se
sont plaintes de fièvre, douleurs articulaires, maux de tête et
éruptions cutanées. Des médecins locaux pensaient qu’ils avaient été
piqués par des phlébotomes, insectes diptères pouvant transmettre des
maladies infectieuses.
Mais des examens ont par la suite confirmé
qu’il s’agissait du chikungunya, également appelé maladie de l’homme
courbé. Selon les autorités, le virus a été importé accidentellement
dans le pays par un touriste arrivé du sud de l’Inde où une épidémie de
chikungunya était en cours. Le tigre moustique, qui peut propager la
maladie, avait déjà fait son apparition dans la péninsule il y a près
de vingt ans. Outre le chikungunya, le moustique tigre peut également
favoriser la dissémination d’autres maladies dangereuses comme la
dengue et la fièvre jaune, une affection qui peut entraîner la mort.
Yahoo
Re: Le chikungunya, une nouvelle menace pour l’Europe ?
juste pour info, le nom de la sale bete vecteur du "Chik" comme on l'appelle par chez moi : Aedes albopictus qui peut egalement transmettre (entre autre) le virus du Nil Occidental, l'encéphalite de Saint Louis et (parfois) la dengue.....de quoi s'inquieter de le voir debarquer dans nos contrées ...
Re: Le chikungunya, une nouvelle menace pour l’Europe ?
Avec le réchauffement climatique, nous risquons de voir apparaître en Europe un certain nombre de maladies de ce genre dans les décennies à venir, dont certaines bien plus dangereuses que le "chik".
Re: Le chikungunya, une nouvelle menace pour l’Europe ?
aucun risque, c'est comme tchernobyl, la france sera epargnée, les virus envahisseurs n'ayant pas rempli les formalités liées a l'immigration
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